Overview

Abstract (English)

Translation by Google: Domestic violence is a serious and persistent problem that affects Quebec society as a whole. Of particular concern for both the magnitude of the impact on victims, both direct and indirect, and the social costs involved (Zhang et al., 2012), domestic violence involves a range of government, community and community-based actors. research. The diversity of the actors, the complexity of the phenomenon, its multidimensional character, as well as the presence of several theoretical currents pose challenges as to the definition and measurement of the phenomenon. In its Spousal Abuse Intervention Policy, the Quebec government relies on notions of domination and inequality to define domestic violence. It reads, “Domestic violence is characterized by a series of repetitive acts […] [and] includes psychological, verbal, physical and sexual assaults as well as acts of economic dominance. It does not result from a loss of control, but is, on the contrary, a chosen means to dominate the other person and assert his power over it. It can be lived in a marital, extramarital or loving relationship, at all ages of life. “(Gouvernement du Québec, 1995, p.23) In its status report on the prevention of violence in the world, the World Health Organization reaffirms the need for evidence on domestic violence to guide interventions and effectively address violence (World Health Organization, 2014). While pursuing the objective of enriching the knowledge of spousal violence throughout Québec and thus supporting prevention and intervention efforts, this analysis attempts to examine how the data from the General Social Survey can be used. (GSS) (see Data source box) from Statistics Canada measure the phenomenon in Quebec, based on the definition put forward by the provincial government in its public policy. Since no Quebec survey has been conducted on spousal violence since 1998, the 2014 GSS data are the only population-based data, and the most recent, currently available at the Quebec level. Their weak exploitation so far confirms the usefulness of this analysis. This bulletin provides a snapshot of the prevalence of multiple forms of violence in the conjugal context, which is mentioned in the Domestic Violence Policy: Psychological, Economic, Physical and Sexual Abuse. In addition, since the GSS is used to document criminal harassment in conjugal contexts and it is an offense under the Criminal Code, this form of violence is also considered.

Abstract (French)

La violence conjugale est un problème grave et persistant qui touche la société québécoise dans son ensemble. Préoccupante tant pour l’ampleur des répercussions sur les victimes, directes et indirectes, que pour les coûts sociaux qu’elle engendre (Zhang et autres, 2012), la violence conjugale interpelle un ensemble d’acteurs gouvernementaux, communautaires et du milieu de la recherche. La diversité des acteurs, la complexité du phenomène, son caractère multidimensionnel, ainsi que la présence de plusieurs courants théoriques posent des défis quant à la définition et à la mesure du phénomène. Dans sa Politique d’intervention en matière de violence conjugale, le gouvernement du Québec s’appuie sur les notions de rapports de domination et d’inégalité pour définir la violence conjugale. On y lit: <> (Gouvernement du Québec, 1995, p.23) Dans son Rapport de situation sur la prévention de la violence dans le monde, l’Organisation mondiale de la santé réaffirme la nécessité de détenir des données probantes sur la violence conjugale afin de guider les interventions et de mener une lutte efficace contre la violence (Organisation mondiale de la santé, 2014). Tout en poursuivant l’objectif d’enrichir la connaissance en matière de violence conjugale à l’échelle du Québec et de soutenir ainsi les efforts de prévention et d’intervention, la présente analyse tente de voir comment les données de l’Enquête sociale générale (ESG) (voir encadré Source de données) de Statistique Canada permettent de mesurer le phénomène au Québec, et ce, à partir de la définition mise de l’avant par le gouvernement provincial dans sa politique gouvernementale. Puisqu’aucune enquête québécoise n’a été réalisée sur la violence conjugale depuis 1998, les données de l’ESG de 2014 sont les seules données populationnelles, et les plus récentes, dont on dispose actuellement à l’échelle du Québec. Leur faible exploitation jusqu’à présent confirme l’utilité de cette analyse. Le présent bulletin dresse le portrait de l’ampleur de plusieurs formes de violence subies en contexte conjugal, et dont la Politique d’intervention en matière de violence conjugale fait mention, soit les violences psychologique, économique, physique et sexuelle. De plus, comme l’ESG permet de documenter le harcèlement criminel en contexte conjugal et que celui-ci constitue une infraction en vertu du Code criminel, cette forme de violence est également considérée.