The long-term economic outcomes of refugee private sponsorship / Résultats économiques à long terme des réfugiés parrainés par le secteur privé
Authors: Lisa Kaida, Feng Hou, and Max Stick
Overview
Abstract (English)
An important policy initiative implemented for the past 40 years in Canada, refugee private sponsorship has attracted international attention as Europe continues to grapple with an influx of refugees. However, no research has systematically evaluated the long-term economic outcomes of private sponsorship and whether such outcomes vary by refugees’ human capital. This study compared the economic outcomes of privately sponsored refugees (PSRs) and government-assisted refugees (GARs) using the Longitudinal Immigration Database, an administrative database that contains information on virtually all immigrants and refugees who have arrived in Canada since 1980. The results show that PSRs had higher employment rates and earnings than GARs, particularly during the initial settlement period, even after taking into account differences in education, official language ability, and other observed socio-demographic characteristics, although the differences diminished over time. The PSR advantage was particularly noticeable among less-educated refugees. Executive summary Canada was the first country to introduce private sponsorship, and the program has played a key role in the country’s responses to international refugee crises over the last four decades. Private sponsorship has been regarded as a promising policy option for other major Western countries in their commitments to refugee resettlement. However, empirical evidence regarding the economic outcomes of refugee private sponsorship is notably limited. To fill this gap, this paper examined the long-term economic outcomes of privately sponsored refugees (PSRs) with various human capital levels in Canada. It addressed two questions. First, how do the economic outcomes of PSRs compare with those of government-assisted refugees (GARs) in the initial resettlement period and over the longer term? Second, do the economic outcomes of PSRs vary by the refugees’ initial levels of human capital (official language skills and education)? Based on the Longitudinal Immigration Database, this study found that PSRs and GARs differed in some key socio-demographic characteristics. Over the 1980-to-2009 period, more PSRs came from Eastern Europe than GARs, whereas more GARs came from South and Central America and the Caribbean than PSRs. PSRs had a higher level of education and were more concentrated in Toronto than GARs. This study takes into account of these observed differences in comparing their labour market outcomes, while recognizing that other possible unmeasured differences between the two groups of refugees, such as exposure to violence, duration of displacement, physical and mental health, and ethnic and family networks could impact their economic outcomes. PSRs had higher employment rates and earnings than GARs in the initial years after arrival, even after taking into account differences in education, official language ability, and other observed socio-demographic characteristics, but these differences diminished over time with GARs steadily catching up. The study further found that the employment and earnings advantage of PSRs over GARs was greater among refugees with less than a high school education than among refugees with higher educational levels. The majority of refugees (51% and 61% for men and women in the study sample, respectively) had less than a high school education. The study showed that refugees with poor official language skills benefited from private sponsorship as much as refugees with good official language skills. This is likely related to the fact that refugees with poor official language skills can take government-financed language training, regardless of whether they are in private sponsorship or government assistance programs.
Abstract (French)
Importante initiative politique mise en oeuvre au cours des 40 dernières années au Canada, le parrainage des réfugiés par le secteur privé a attiré l’attention internationale alors que l’Europe est toujours aux prises avec un afflux de réfugiés. Toutefois, aucune recherche n’a systématiquement permis d’évaluer les résultats économiques à long terme du parrainage par le secteur privé ni de déterminer si de tels résultats varient selon le capital humain des réfugiés. La présente étude a permis de comparer les résultats économiques des réfugiés parrainés par le secteur privé (RPSP) à ceux des réfugiés pris en charge par le gouvernement (RPG) au moyen de la Base de données longitudinales sur l’immigration, une base de données administratives qui contient des renseignements sur presque tous les immigrants et les réfugiés qui sont arrivés au Canada depuis 1980. Les résultats indiquent que les RPSP présentaient des taux d’emploi et des revenus supérieurs à ceux des RPG, particulièrement lors de la période d’installation initiale, même après avoir tenu compte des différences sur le plan de la scolarité, de la connaissance des langues officielles et d’autres caractéristiques sociodémographiques observées, bien que les différences aient diminué au fil du temps. L’avantage des RPSP était particulièrement important chez les réfugiés moins scolarisés. Sommaire Le Canada a été le premier pays à mettre en oeuvre le parrainage privé, et le programme qui en a découlé a joué un rôle central dans la réponse du pays aux crises internationales vécues par les réfugiés au cours des quatre dernières décennies. Le parrainage par le secteur privé a été considéré comme une option politique prometteuse pour d’autres principaux pays occidentaux dans le cadre de leurs engagements à l’égard de la réinstallation des réfugiés. Toutefois, il existe peu de données empiriques relatives aux résultats économiques du parrainage des réfugiés par le secteur privé. Pour combler cette lacune, le présent document porte sur les résultats économiques à long terme des réfugiés parrainés par le secteur privé (RPSP) affichant divers niveaux de capital humain au Canada. Deux questions y sont soulevées. D’abord, comment les résultats économiques des RPSP se comparent-ils à ceux des réfugiés pris en charge par le gouvernement (RPG) lors de la période de réinstallation suivant leur arrivée au Canada et à long terme? Puis, les résultats économiques des RPSP varient-ils selon les niveaux de capital humain (connaissance des langues officielles et niveau de scolarité) des réfugiés à leur arrivée? Selon la Base de données longitudinales sur l’immigration, la présente étude a permis de déterminer que les RPSP et les RPG affichaient des différences en ce qui a trait à certaines caractéristiques sociodémographiques clés. Au cours de la période allant de 1980 à 2009, les RPSP provenaient plus de l’Europe de l’Est que les RPG, tandis que les RPG provenaient plus de l’Amérique du Sud, de l’Amérique centrale et des Caraïbes que les RPSP. Les RPSP affichaient un niveau de scolarité plus élevé et se trouvaient en plus grand nombre à Toronto que les RPG. La présente étude tient compte de ces différences observées en comparant leurs résultats sur le marché du travail, tout en reconnaissant que d’autres différences possibles non mesurées entre les deux groupes de réfugiés, comme l’exposition à la violence, la durée du déplacement, la santé physique et mentale, et les réseaux ethniques et familiaux, pourraient avoir des répercussions sur leurs résultats économiques. Les RPSP affichaient des taux d’emploi et des revenus plus élevés que ceux des RPG lors des premières années suivant leur arrivée, même après avoir tenu compte des différences sur le plan de la scolarité, de la connaissance des langues officielles et d’autres caractéristiques sociodémographiques observées, mais ces différences avaient diminué au fil temps, alors que l’écart entre les deux groupes de réfugiés se rétrécissait de façon constante. L’étude a aussi permis de conclure que l’avantage sur le plan de l’emploi et des revenus des RPSP par rapport aux RPG était plus important chez les réfugiés qui ne sont pas titulaires d’un diplôme d’études secondaires que chez les réfugiés ayant des niveaux de scolarité supérieurs. La majorité des réfugiés (51 % et 61 % pour les hommes et les femmes faisant partie de l’échantillon de l’étude, respectivement) n’étaient pas titulaires d’un diplôme d’études secondaires. L’étude a permis de démontrer que les réfugiés qui avaient une faible connaissance des langues officielles avaient profité du parrainage par le secteur privé autant que les réfugiés qui possédaient de bonnes connaissances des langues officielles. Cette situation est probablement liée au fait que les réfugiés ayant de faibles connaissances des langues officielles peuvent suivre une formation linguistique financée par le gouvernement, qu’ils participent à des programmes de parrainage par le secteur privé ou à des programmes d’aide gouvernementale.
Details
Type | Report to policy group |
---|---|
Author | Lisa Kaida, Feng Hou, and Max Stick |
Publication Year | 2020 |
Title | The long-term economic outcomes of refugee private sponsorship / Résultats économiques à long terme des réfugiés parrainés par le secteur privé |
City | Ottawa, ON |
- Lisa Kaida
- Lisa Kaida, Feng Hou, and Max Stick
- The long-term economic outcomes of refugee private sponsorship / Résultats économiques à long terme des réfugiés parrainés par le secteur privé
- 2020
- Ottawa, ON