L’étude des effets possibles de la formation sur la productivité : l’apport des données longitudinales
Authors: Amélie Bernier
Overview
Abstract (English)
In this paper, we examine the possible effects of formal training on the productivity of Canadian firms. Although several studies have attempted to analyse the impact of training on specific business performance indicators using representative data at the organizational level, findings are not always conclusive or conducive to establishing clear relationships between training and productivity. This article considers the shortcomings of current studies and sets out the advantages of longitudinal data in measuring possible effects beyond the year in which investments are made. Discrepant results among these existing studies can be explained by the type of data available, the type of training, and technical bias influencing this relationship. Our research is mainly based on the human capital theory. From an empirical stand point, we use data gathered from the employers’ questionnaire in the Workplace and Employee Survey (WES) from 1999 to 2005. We work with a sample of 1,621 firms to estimate our models and determine the impact of training on the productivity of Canadian firms. Our results show positive and significant effects on productivity up to three years after initial investments in formal training are made, hence suggesting that investments should be modelled as a dynamic process. Furthermore, investments in training should be considered more as an asset than a financial obligation.
Abstract (French)
Cet article analyse les effets possibles des dépenses de formation formelle sur la productivité des entreprises canadiennes. Si certains travaux mesurent l’intensité de la formation en entreprise à partir de données longitudinales, les résultats obtenus demeurent partagés. Les différences observées dans les résultats antérieurs peuvent être expliquées notamment par les données disponibles, le type de formation, la mesure de formation et les biais techniques influençant cette relation. Cette recherche s’appuie essentiellement sur la théorie du capital humain. Notre étude s’appuie sur les données de l’Enquête sur les milieux de travail et les employés (EMTE) de Statistique Canada de 1999 à 2005, auprès d’un échantillon de 1621 emplacements où, nous modélisons la relation entre la formation et la productivité à l’aide d’une fonction de production Cobb-Douglas, en intégrant les investissements en capital physique et une variable technologique. Ceci nous permet de montrer que les dépenses de formation contribuent à accroître la performance des établissements, via la productivité, de façon progressive dans le temps. Ces dépenses effectuées au cours d’une année donnée influent significativement sur la productivité jusqu’à trois années plus tard, là où elles atteignent leur maximum d’effet, pour se stabiliser par la suite. Toutefois, ces résultats permettent de soulever un paradoxe : celui de la rentabilité observée des dépenses de formation d’un côté, mais, de l’autre, l’hésitation du monde des affaires à investir en cette matière pour leurs propres employés. Nos résultats suggérent également que les investissements en formation au sein des entreprises devraient être considérés davantage comme un atout, plutôt qu’une simple obligation financière à l’appui d’une stratégie globale de développement des compétences au sein des entreprises.
Details
Type | Journal article |
---|---|
Author | Amélie Bernier |
Publication Year | 2014 |
Title | L’étude des effets possibles de la formation sur la productivité : l’apport des données longitudinales |
Volume | 69 |
Journal Name | Industrial Relations / Relations industriellesRelations |
Number | 2 |
Pages | 366-387 |
Publication Language | French |
- Amélie Bernier
- Amélie Bernier
- L’étude des effets possibles de la formation sur la productivité : l’apport des données longitudinales
- Industrial Relations / Relations industriellesRelations
- 69
- 2014
- 2
- 366-387