Does Participating in Religious Activities Have a Long-Term Effect on the Emotional/Mental Health of Immigrants in Canada?
Auteurs: Megan Yu
Aperçu
Résumé (français)
Les études empiriques sur le lien entre la religiosité et la santé mentale des immigrants sont limitées et pour la plupart font référence au contexte américain. Dans quelle mesure la relation positive trouvée chez les immigrants aux États-Unis peut être généralisée à d’autres pays est inconnu. L’étude actuelle comble cette lacune dans la littérature en utilisant des données représentatives à l’échelle nationale sur les immigrants au Canada pour examiner l’effet à long terme de la participation religieuse sur la santé émotionnelle/mentale. La littérature existante sur la relation entre l’implication religieuse et la santé émotionnelle/mentale a largement utilisé des données transversales. En utilisant des données longitudinales, la présente étude aborde la question de la causalité inverse qui plague les études utilisant des données transversales. Les résultats des analyses de régression de panel montre que la participation fréquente à des activités religieuses (c.-à-d. tous les jours ou tous les 2-3 jours) réduit les chances d’avoir des problèmes émotionnels/mentaux plus tard. Cependant, cette association peut être modérée par le sexe. Par rapport à celles qui ne participaient pas à des activités religieuses, les femmes immigrantes s’en tiraient moins bien si elles participaient régulièrement (c.-à-d. chaque semaine ou deux à trois fois par mois), tandis que les participants masculins ne différaient pas dans leur santé émotionnelle/mentale, quelle que soit la fréquence de leur participation religieuse.
Résumé (anglais)
Empirical studies on how religiosity relates to immigrant mental health are limited and most have been set in the American context. To what extent the positive relationship found among immigrants in the United States can be generalized to other countries is unknown. The current study fills a gap in the literature by using nationally representative data on immigrants to Canada to examine the long-term effect of religious participation on emotional/mental health. The existing literature on the relationship between religious involvement and emotional/mental health has largely used cross-sectional data. By using longitudinal data, the current study tackles the issue of reverse causality which more commonly exists in studies using cross-sectional data. Results from panel regression analyses showed that participating in religious activities frequently (i.e., daily or every two to three days) reduces the odds of having emotional/mental problems at a later time. However, this association can be moderated by gender. Compared to those who did not participate in religious activities, female immigrants fared worse if they participated regularly (i.e., weekly or two to three times a month), whereas male participants did not differ in their emotional/mental health regardless of frequency of religious participation.
Détails
Type | Article de journal |
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Auteur | Megan Yu |
Année de pulication | 2021 |
Titre | Does Participating in Religious Activities Have a Long-Term Effect on the Emotional/Mental Health of Immigrants in Canada? |
Volume | 48 |
Nom du Journal | Canadian Studies in Population |
Pages | 28-Jan |
Langue de publication | Anglais |
- Megan Yu
- Megan Yu
- Does Participating in Religious Activities Have a Long-Term Effect on the Emotional/Mental Health of Immigrants in Canada?
- Canadian Studies in Population
- 48
- 2021
- 28-Jan