Urban income-related health inequalities in Canada: City-level results in health system use and self-reported indicators / Les inégalités en santé urbaine liées au revenu au Canada : Résultats au niveau des villes d’indicateurs d’utilisation des systèmes de santé et d’indicateurs autodéclarés
Authors: Charles Plante, Sharalynn Missiuna, and Cory Neudorf
Overview
Abstract (English)
Key Findings: 1. Income-related health inequalities are widespread in Canada’s cities. 2. Income-related health inequalities vary considerably between cities and among indicators. 3. Differences in income-related health inequalities between cities are primarily driven by differences in the health outcomes of their poorest neighbourhoods.4. Urban income-related health inequalities are not generally improving; most have persisted over the past fifteen years, and some have worsened. Executive Summary: Our cities, neighbourhoods and communities are the primary settings in which we live our lives and realize our health. This study provides a descriptive portrait of income-related health inequalities in the largest cities in each of Canada’s provinces. We find that there are great differences in inequalities between cities and that much of this variation is driven by differences in the outcomes of their poorest communities. More research is needed to fully understand these differences so that we can more effectively reduce health inequalities and improve population health in urban Canada. Income-related health inequalities are present across all of urban Canada and have detrimental physical, economic, and ethical implications for both individuals and populations. In this report, we report on overall population rates and health inequalities in 29 indicators of health spanning both health system use and self-reported indicators at the city level for 19 cities throughout the country over three five-year intervals (2001-2005, 2006-2010, and 2011-2015). We use neighbourhood income as our proxy for socioeconomic status and compare the health outcomes and health system use of Canadians residing in the richest and poorest neighbourhood income quintile in each city. We find that health inequalities are common in all of the cities we considered. Although overall rates may have improved over time for some indicators since the early 2000s, inequalities therein have either not improved or, in a handful of instances, increased. Overall, health inequalities are highly variable between cities.* The largest absolute differences in health system use indicators were observed in day surgery for early childhood dental caries, a condition that is preventable via both individual and population-level preventive action.* The greatest income-related health inequalities appear to befound in Canada’s medium to large cities, not in its largest cities.* Inequalities also tend to be greater in certain regions. For instance, on the Prairies and in regions of Ontario that have historically been heavily reliant on manufacturing, inequalities were greater for hospitalizations for several ambulatory care-sensitive conditions and injury. * The Prairies also tend to have greater inequalities in self-reported mental health and overall health. * Higher inequalities in injury-related hospitalizations and self-reported stress are more commonly observed in the Maritime cities and in Victoria. * Overall, health inequalities tend to be lower in the province of Quebec.Most of the differences we observe between cities appear to be driven by differences in the outcomes of their poorest neighbourhoods and not their richest. That is, rates among the richest neighbourhoods in each city are less variable than those among the poorest.Taken together, these results point to cities as critical locations for the realization of population health and health equity in Canada. Also, it is among their poorest neighbourhoods that efforts to reduce inequalities are most likely to be able to have the greatest impact. The results also underscore the need for sustained investment in city-level interventions that explicitly target inequalities and research so that we can better understand key mechanisms that operate at this level
Abstract (French)
Principaux constats : 1. Les inégalités en santé liées au revenu sont courantes dans les villes du Canada. 2. Les inégalités en santé liées au revenu varient considérablement d’une ville et d’un indicateur à l’autre. 3. Les différences d’une ville à l’autre dans les inégalités en santé liées au revenu découlent principalement des différences dans les résultats sanitaires de leurs quartiers les plus pauvres. 4. Dans l’ensemble, les inégalités en santé urbaine liées au revenu ne s’améliorent pas; la plupart sont inchangées depuis 15 ans, et certaines se sont creusées. Résumé : Nos villes, nos quartiers et nos communautés sont les principaux endroits où nous vivons nos vies et où notre santé se matérialise. Nous présentons ici un portrait descriptif des inégalités en santé liées au revenu dans les plus grandes villes de chaque province canadienne. Nous constatons qu’il y a des différences considérables dans les inégalités d’une ville à l’autre, et qu’une grande partie de ces écarts viennent des différences dans les résultats sanitaires de leurs communautés les plus pauvres. Il faudrait pousser la recherche pour bien comprendre ces différences, et donc réduire plus efficacement les inégalités en santé et améliorer la santé des populations urbaines du Canada. Des inégalités en santé liées au revenu sont présentes dans tout le Canada urbain; elles ont des conséquences néfastes sur le plan physique, économique et éthique, tant pour les particuliers que pour les populations. Le présent rapport porte sur les taux d’incidence globaux et les inégalités en santé dans la population selon 29 indicateurs de santé – qui couvrent à la fois les données d’utilisation du système de santé et les indicateurs autodéclarés – à l’échelle de 19 villes du pays sur trois intervalles de cinq ans (2001-2005, 2006-2010 et 2011-2015). Le revenu selon le quartier est notre indicateur approximatif du statut socioéconomique et sert à comparer les résultats sanitaires et l’utilisation du système de santé par les Canadiens vivant dans le quintile de revenu du quartier le plus riche et le plus pauvre de chaque ville. Nous constatons que les inégalités en santé sont courantes dans toutes les villes que nous avons étudiées. Les taux globaux peuvent s’être améliorés pour certains indicateurs depuis le début des années 2000, mais les inégalités qu’ils cachent sont restées inchangées ou, dans quelques cas, se sont creusées. Dans l’ensemble, les inégalités en santé varient beaucoup d’une ville à l’autre. * Les plus grandes différences absolues dans les indicateurs d’utilisation des systèmes de santé ont été observées dans les chirurgies d’un jour pour la carie de la petite enfance, une affection qui peut être évitée par des mesures préventives auprès des particuliers et au niveau des populations.* Les plus grandes inégalités en santé liées au revenu semblent se trouver dans les villes de taille moyenne à grande et non dans les plus grandes villes du Canada.Résumé5Réseau pour la santé publique urbain * Les inégalités ont aussi tendance à être plus importantes dans certaines régions. Dans les Prairies et dans les régions de l’Ontario autrefois très dépendantes du secteur manufacturier, par exemple, les inégalités dans les hospitalisations pour plusieurs conditions propices aux soins ambulatoires et pour blessures étaient plus importantes. * Les Prairies ont tendance aussi à présenter de plus grandes inégalités en santé mentale et en santé générale autodéclarées. * Des inégalités plus importantes dans les hospitalisations pour blessures et le stress autodéclaré sont plus communément observées dans les villes des Maritimes et à Victoria. * Dans l’ensemble, les inégalités en santé ont tendance à être plus faibles au Québec.La plupart des différences que nous observons entre les villes semblent découler des différences dans les résultats sanitaires de leurs quartiers les plus pauvres et non de leurs quartiers les plus riches. Autrement dit, les taux dans les quartiers les plus riches de chaque ville varient moins que dans les quartiers les plus pauvres.Collectivement, ces résultats montrent que les villes sont des endroits essentiels à la matérialisation de la santé des populations et à l’équité en santé au Canada. De plus, c’est dans leurs quartiers les plus pauvres que les démarches de réduction des inégalités sont les plus susceptibles d’avoir un effet marquant. Les résultats soulignent aussi le besoin d’investir de façon soutenue dans les interventions au niveau des villes qui ciblent explicitement les inégalités et qui sont axées sur la recherche pour mieux comprendre les principaux mécanismes qui jouent à ce niveau.
Details
Type | Report to policy group |
---|---|
Author | Charles Plante, Sharalynn Missiuna, and Cory Neudorf |
Publication Year | 2020 |
Title | Urban income-related health inequalities in Canada: City-level results in health system use and self-reported indicators / Les inégalités en santé urbaine liées au revenu au Canada : Résultats au niveau des villes d’indicateurs d’utilisation des systèmes de santé et d’indicateurs autodéclarés |
Pages | http://www.uphn |
City | Saskatoon, SK |
Institution | Urban Public Health Network (UPHN) |
- Charles Plante
- Charles Plante, Sharalynn Missiuna, and Cory Neudorf
- Urban income-related health inequalities in Canada: City-level results in health system use and self-reported indicators / Les inégalités en santé urbaine liées au revenu au Canada : Résultats au niveau des villes d’indicateurs d’utilisation des systèmes de santé et d’indicateurs autodéclarés
- 2020
- Urban Public Health Network (UPHN)
- Saskatoon, SK