Longitudinal trends in mental health among ethnic groups in Canada
Auteurs: Punam Pahwa, Chandima P. Karunanayake, Jesse McCrosky, et Lilian Ulrica Thorpe
Aperçu
Résumé (français)
Introduction : L’immigration continue à transformer la composition ethnique de la population canadienne. Nous avons mené une enquête afin de déterminer si les tendances longitudinales en matière de détresse psychologique variaient entre sept groupes culturels et ethniques, et si la détresse psychologique au sein d’un même groupe ethnique variait en fonction de facteurs démographiques (statut d’immigrant, sexe, âge, état matrimonial, lieu et durée de la résidence), socioéconomiques (éducation, revenu), de soutien social et de style de vie. Méthodologie : La population étudiée était composée de 14 713 répondants de 15 ans et plus issus des six premiers cycles de l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP); 20 % ont déclaré au moment du cycle 1 (1994-1995) être immigrants. Le modèle de régression logistique a été ajusté par la modification de la méthode de quasi-vraisemblance multivariée, et des estimations de variance robustes ont été obtenues à l’aide de méthodes de rééchantillonnage à répliques équilibrées. Résultats : En nous fondant sur le modèle multivarié et les données autodéclarées, nous avons observé que les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de déclarer une détresse psychologique modérée/élevée; il en était de même des répondants les plus jeunes par rapport aux répondants les plus vieux, des répondants célibataires par rapport aux répondants en couple, des citadins par rapport aux ruraux, des répondants moins éduqués par rapport aux répondants plus éduqués, des fumeurs – anciens et actuels – par rapport aux non-fumeurs et des personnes vivant dans un ménage fumeur par rapport à celles vivant dans un ménage non-fumeur. Le statut d’immigrant, le sexe, le score pour la participation à la vie sociale et l’éducation avaient une incidence sur la relation entre l’ethnicité et la détresse psychologique. Nous avons constaté – ce qui étaye d’autres études – une relation en U inversé entre la durée du séjour et la détresse psychologique : les répondants qui vivaient au Canada depuis moins de 2 ans étaient moins susceptibles de déclarer une détresse psychologique modérée/élevée, tandis que les répondants qui vivaient au Canada depuis 2 à 20 ans étaient beaucoup plus susceptibles de déclarer une détresse psychologique modérée/élevée que ceux y résidant depuis plus de 20 ans. Conclusion : Il faut élaborer des programmes de santé mentale spécifiques en fonction de l’ethnicité et ciblant les personnes avec un niveau de scolarité peu élevé et participant peu à la vie sociale. En outre, les politiques et les programmes devraient cibler les femmes, les plus jeunes (groupe des 15 à 24 ans) et les personnes relevant des catégories de faible adéquation du revenu.
Résumé (anglais)
Introduction: Immigration continues to transform the ethnic composition of the Canadian population. We investigated whether longitudinal trends in mental distress vary between seven cultural and ethnic groups and whether mental distress within the same ethnic group varies by demographic (immigrant status, sex, age, marital status, place and length of residence), socio-economic (education, income), social support and lifestyle factors. Method: The study population consisted of 14 713 respondents 15 years and older from the first six cycles of the National Population Health Survey (NPHS); 20% reported themselves to be immigrant at Cycle 1, in 1994/1995. The logistic regression model was fitted by modifying a multivariate quasi-likelihood approach, and robust variance estimates were obtained by using balanced repeated replication techniques. Results: Based on the multivariable model and self-reported data, we observed that female respondents were more likely to report moderate/high mental distress than male respondents; younger respondents more than older respondents; single respondents more than those in a relationship; urban-dwellers more than rural-dwellers; less educated respondents more than more educated respondents; current and former smokers more than non-smokers; and those living in a smoking household more than those living in non-smoking households. The relationship between ethnicity and mental distress was modified by immigrant status, sex, social involvementscore and education. Confirming other research, we found an inverted U-shaped relationship between length of stay and mental distress: those who had lived in Canada for less than 2 years were less likely to report moderate/high mental distress, while those who had lived in Canada for 2 to 20 years were significantly more likely to report moderate/high mental distress than those who had lived in Canada for more than 20 years. Conclusion: There is a need to develop ethnicity-specific mental health programs targeting those with low education attainment and low social involvement. Policies and programs should also target women, the younger age group (15-24 years) and low-income adequacy groups.
Détails
Type | Article de journal |
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Auteur | Punam Pahwa, Chandima P. Karunanayake, Jesse McCrosky, et Lilian Ulrica Thorpe |
Année de pulication | 2012 |
Titre | Longitudinal trends in mental health among ethnic groups in Canada |
Volume | 32 |
Nom du Journal | Chronic Diseases and Injuries in Canada |
Numéro | 3 |
Pages | 164-176 |
Langue de publication | Anglais |
- Punam Pahwa
- Punam Pahwa, Chandima P. Karunanayake, Jesse McCrosky, et Lilian Ulrica Thorpe
- Longitudinal trends in mental health among ethnic groups in Canada
- Chronic Diseases and Injuries in Canada
- 32
- 2012
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