Geographical variation in the prevalence of problematic substance use in Canada
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Résumé (français)
Objective: The prevalence of substance-related problems has been shown to vary between Canadian provinces, but little else is known about the pattern of geographical differences. In this study, we modelled these differences, using methods of spatial analysis, and attempted to determine whether they are explained by known risk factors. Methods: We used data from Cycle 1.2 of the Canadian Community Health Survey. We tested interprovincial differences, before and after adjustment for covariates, and also examined differences between urban areas. We then used interpolation techniques to model variation in prevalence without reference to administrative boundaries. finally, we performed a spatial cluster scan for areas of heightened prevalence. Results: The prevalence of problematic substance use is lower in Ontario and Quebec than in the rest of the country. This pattern is due principally to low prevalence in Toronto, Montreal, and surrounding areas. Prevalence is higher in mid-sized cities than in larger ones or in rural areas. Problematic substance use shows a fairly high degree of spatial clustering, especially within major cities. Interprovincial differences and clustering are generally not explained by known risk factors. Conclusions: The pattern of large-scale differences is consistent with existing research and is probably part of a larger disparity among regions of Canada. The persistence of variation after adjustment for covariates suggests the influence of unmeasured, geographically varying factors, of which there are several candidates, including latitude and immigrant settlement patterns. // Résumé: La variation géographique de la prévalence de l’utilisation problématique de substances au Canada Objectif: La prévalence des problèmes liés aux substances s’est révélée varier entre les provinces canadiennes, mais on en connaît peu sur le modèle des différences géographiques. Dans cette étude, nous modelons ces différences à l’aide de méthodes d’analyse spatiale et tentons de déterminer si elles s’expliquent par les facteurs de risque connus. Méthodes: Nous utilisons les données du cycle 1.2 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. Nous testons les différences interprovinciales, avant et après l’ajustement des covariables, et examinons également les différences entre les zones urbaines. Nous utilisons ensuite les techniques d’interpolation pour modeler la variation de prévalence sans référence aux frontières administratives. Enfin, nous exécutons un balayage d’un regroupement spatial pour les régions à prévalence élevée. Résultats: La prévalence de l’utilisation problématique de substances est plus faible en Ontario et au Québec que dans le reste du pays. Ce modèle est attribuable principalement à la faible prévalence à Toronto, à Montréal et aux régions environnantes. La prévalence est plus élevée dans les villes de taille moyenne que dans les grandes villes ou les régions rurales. L’utilisation problématique de substances montre un degré assez élevé de regroupement spatial, surtout dans les grandes villes. Les différences interprovinciales et les regroupements ne sont généralement pas expliqués par les facteurs de risque connus. Conclusions: Le modèle des différences à grande échelle concorde avec la recherche existante et fait probablement partie d’une plus grande disparité entre les régions du Canada. La persistance de la variation après ajustement des covariables suggère l’influence de facteurs non mesurés, variant géographiquement, pour lesquels il existe plusieurs candidats, dont la latitude et les modèles d’établissement des immigrants.
Résumé (anglais)
Objective: The prevalence of substance-related problems has been shown to vary between Canadian provinces, but little else is known about the pattern of geographical differences. In this study, we modelled these differences, using methods of spatial analysis, and attempted to determine whether they are explained by known risk factors. Methods: We used data from Cycle 1.2 of the Canadian Community Health Survey. We tested interprovincial differences, before and after adjustment for covariates, and also examined differences between urban areas. We then used interpolation techniques to model variation in prevalence without reference to administrative boundaries. finally, we performed a spatial cluster scan for areas of heightened prevalence. Results: The prevalence of problematic substance use is lower in Ontario and Quebec than in the rest of the country. This pattern is due principally to low prevalence in Toronto, Montreal, and surrounding areas. Prevalence is higher in mid-sized cities than in larger ones or in rural areas. Problematic substance use shows a fairly high degree of spatial clustering, especially within major cities. Interprovincial differences and clustering are generally not explained by known risk factors. Conclusions: The pattern of large-scale differences is consistent with existing research and is probably part of a larger disparity among regions of Canada. The persistence of variation after adjustment for covariates suggests the influence of unmeasured, geographically varying factors, of which there are several candidates, including latitude and immigrant settlement patterns. // Résumé: La variation géographique de la prévalence de l’utilisation problématique de substances au Canada Objectif: La prévalence des problèmes liés aux substances s’est révélée varier entre les provinces canadiennes, mais on en connaît peu sur le modèle des différences géographiques. Dans cette étude, nous modelons ces différences à l’aide de méthodes d’analyse spatiale et tentons de déterminer si elles s’expliquent par les facteurs de risque connus. Méthodes: Nous utilisons les données du cycle 1.2 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. Nous testons les différences interprovinciales, avant et après l’ajustement des covariables, et examinons également les différences entre les zones urbaines. Nous utilisons ensuite les techniques d’interpolation pour modeler la variation de prévalence sans référence aux frontières administratives. Enfin, nous exécutons un balayage d’un regroupement spatial pour les régions à prévalence élevée. Résultats: La prévalence de l’utilisation problématique de substances est plus faible en Ontario et au Québec que dans le reste du pays. Ce modèle est attribuable principalement à la faible prévalence à Toronto, à Montréal et aux régions environnantes. La prévalence est plus élevée dans les villes de taille moyenne que dans les grandes villes ou les régions rurales. L’utilisation problématique de substances montre un degré assez élevé de regroupement spatial, surtout dans les grandes villes. Les différences interprovinciales et les regroupements ne sont généralement pas expliqués par les facteurs de risque connus. Conclusions: Le modèle des différences à grande échelle concorde avec la recherche existante et fait probablement partie d’une plus grande disparité entre les régions du Canada. La persistance de la variation après ajustement des covariables suggère l’influence de facteurs non mesurés, variant géographiquement, pour lesquels il existe plusieurs candidats, dont la latitude et les modèles d’établissement des immigrants.
Détails
Type | Article de journal |
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Année de pulication | 2007 |
Titre | Geographical variation in the prevalence of problematic substance use in Canada |
Volume | 52 |
Nom du Journal | The Canadian Journal of Psychiatry |
Numéro | 7 |
Pages | 426-433 |
Langue de publication | Anglais |
- Geographical variation in the prevalence of problematic substance use in Canada
- The Canadian Journal of Psychiatry
- 52
- 2007
- 7
- 426-433