Brain drain: Why do some post-secondary graduates choose to work in the United States?
Authors: Brahim Boudarbat and Marie Connolly
Overview
Abstract (English)
In this study, we examine the phenomenon of the brain drain in Canada, specifically the loss of certain post-secondary graduates to the United States. Our analysis comprises three components: a descriptive analysis of the differences between graduates who stayed in Canada and those who moved to the United States; a multivariate analysis, to identify the determinant factors of the decision to move from Canada to the United States and the decision to return to Canada afterwards; and analysis to explain the wage differentials between stayers and movers. Using the data for the last three cohorts from the National Graduates Survey, we observe that the brain drain remains relatively marginal, affecting 2% of new graduates at most. We also note a slight decrease in the brain drain for the Class of 2005 compared with the Class of 2000 in the first two years after graduation. In addition, we identify a strong movement to return to Canada (some 48% of those who left between 2000 and 2005) or a strong intention to do so (61% of the graduates of 2000 still living in the United States in 2005). Striking differences emerge in connection with certain factors, however, including level of education and field of study. For example, PhDs are by far the most likely to move to the United States. That also holds true for graduates in the fields of mathematics, computer and information sciences and architecture, engineering and related technologies. The wage differences are also high, in the order of 27% to 40% higher for graduates working in the United States, of which only one third can be explained by a variety of observable factors. finally, we find that the graduates of 2000 who returned to Canada after a stay in the United States earned, in 2005, up to 18% more on average than those who never left Canada, all other things being equal. Canada thus benefits from the brain drain when it is not permanent. Whatever the case, we do not believe that at current levels, the brain drain of post-secondary graduates to the United States requires specific intervention on the part of public policymakers. However, the phenomenon should be monitored on an ongoing basis, as it may evolve in the future.
Abstract (French)
Dans cette étude, nous nous penchons sur le phénomène de l’exode des cerveaux au Canada, plus précisément sur la perte de certains diplômés postsecondaires au profit des États-Unis. Notre analyse comporte trois volets : d’abord, une analyse descriptive sur les différences entre diplômés étant restés au Canada et ceux étant partis aux États-Unis, ensuite une analyse multivariée visant à identifier les facteurs déterminants de la décision de quitter le Canada pour les États-Unis et celle de revenir au Canada par la suite, et enfin, une analyse ayant pour but d’expliquer les écarts de salaire entre les diplômés qui sont restés au pays et ceux qui ont quitté pour nos voisins du Sud. À l’aide des données des trois dernières cohortes de l’Enquête nationale auprès des diplômés, nous observons que le l’exode vers les États-Unis reste relativement marginal, touchant tout au plus 2 % des nouveaux diplômés. Nous notons aussi une légère baisse de cet exode chez la promotion de 2005 par rapport à celle de 2000 au cours des deux premières années après l’obtention du diplôme. De plus, on relève un grand mouvement de retour au Canada (environ 48 % de ceux qui sont partis entre 2000 et 2005) ou une forte intention de le faire (61 % des diplômés de 2000 qui vivaient encore aux États-Unis en 2005). Des différences marquées ressortent cependant quand à certains facteurs, notamment le niveau et le domaine d’études. Par exemple, les titulaires d’un doctorat sont de loin les plus susceptibles de prendre le chemin des États-Unis. C’est le cas également des diplômés des domaines des mathématiques, informatique et sciences de l’information ainsi que ceux de l’architecture, génie et technologies connexes. Les différences salariales sont également élevées, de l’ordre de 27 % à 40 % de plus pour les diplômés oeuvrant aux États-Unis, dont seulement environ le tiers est explicable par une panoplie de facteurs observables. Enfin, nous trouvons que les diplômés de 2000 qui sont retournés au Canada après un séjour aux États-Unis gagnent, en 2005, jusqu’à 18 % de plus en moyenne que ceux qui n’ont jamais quitté le Canada, toutes choses étant égales par ailleurs. Le Canada tire ainsi avantage de l’exode de ses diplômés quand cet exode n’est pas définitif. Quoi qu’il en soit, nous ne pensons pas que le niveau actuel de l’exode des diplômés postsecondaires vers les États-Unis nécessite une intervention particulière de la part des décideurs des politiques publiques. Toutefois, le phénomène devrait être suivi continuellement puisqu’il pourrait évoluer dans le futur.
Details
Type | Report to policy group |
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Author | Brahim Boudarbat and Marie Connolly |
Publication Year | 2013 |
Title | Brain drain: Why do some post-secondary graduates choose to work in the United States? |
Journal Name | Rapport de projet / Project Report |
Number | 2013RP-12 |
City | Montréal, QC |
Publication Language | English |
- Brahim Boudarbat
- Brahim Boudarbat and Marie Connolly
- Brain drain: Why do some post-secondary graduates choose to work in the United States?
- 2013
- 2013RP-12
- Montréal, QC