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Abstract (English)

Objective This study aims to determine the role of alcohol use disorder and other potential risk factors on persistence/recurrence of major depression in a Canadian population sample. Methods Data were drawn from the National Population Health Survey (1994/1995 to 2010/2011), a prospective epidemiologic survey of individuals 12 years and older, living in 10 Canadian provinces (N = 17,276). Participants were reinterviewed every 2 years for 9 cycles. This study population was a cohort of individuals who at baseline met the diagnosis of a major depressive episode (MDE) in the previous 12 months (n = 908). After the 6-year (cycle 4) and 16-year (cycle 9) follow-up period, 124 of 718 participants and 79 of 461 participants met the criteria for MDE, respectively. Persistence or recurrence of major depression was defined as meeting a diagnosis of MDE after 6 years and 16 years. Modified Poisson regression models were used to assess the role of alcohol dependence and other risk factors on the persistence/recurrence of major depression using Stata 14. Results Alcohol use disorder was significantly correlated with a 6-year (odds ratio [OR]: 3.03; 95% confidence interval [CI], 1.68 to 5.48; P < .0001) and 16-year (OR, 3.17; 95% CI, 1.15 to 8.77, P = 0.003) persistence/recurrence of major depression. Other factors associated with the persistence/recurrence of major depression include female sex, childhood traumatic events, chronic pain restricting activities, daily smoking, and low self-esteem. Conclusions Comorbid alcohol use disorder was found to be a strong risk factor for the persistence or recurrence of major depression.

Abstract (French)

Objectif : La présente étude vise à déterminer le rôle que jouent le trouble de l’usage de l’alcool et d’autres facteurs de risque potentiels dans la persistance/récurrence de la dépression majeure dans un échantillon de la population canadienne. Méthodes : Les données ont été tirées de l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP, 1994/1995-2010/2011), une enquête épidémiologique prospective menée auprès de personnes de 12 ans et plus, habitant dans les 10 provinces canadiennes (N = 17,276). Les participants ont été interviewés à tous les 2 ans pendant 9 cycles. La population de l’étude était une cohorte de personnes qui au départ répondaient au diagnostic d’un épisode dépressif majeur (EDM) dans les 12 mois précédents (n = 908). Après la période de suivi de 6 ans (cycle 4) et de 16 ans (cycle 9), 124 participants sur 718 et 79 participants sur 461 satisfaisaient aux critères de l’EDM, respectivement. La persistance ou la récurrence de la dépression majeure était définie comme étant la réponse au diagnostic d’EDM après 6 ans et 16 ans. Des modèles modifiés de régression de Poisson ont servi à évaluer le rôle que jouent la dépendance à l’alcool et d’autres facteurs de risque potentiels dans la persistance/récurrence de la dépression majeure à l’aide de STATA 14. Résultats : Le trouble de l’usage de l’alcool était significativement corrélé à la persistance/récurrence à 6 ans et à 16 ans de la dépression majeure (RC 3,03; IC à 95 % 1,68 à 5,48; P < 0,0001) et (RC 3,17; IC à 95 % 1,15 à 8,77; P = 0,003) respectivement. D’autres facteurs associés à la persistance/récurrence de la dépression majeure étaient notamment le sexe féminin, les événements traumatisants dans l’enfance, la douleur chronique limitant les activités, le tabagisme quotidien et la faible estime de soi. Conclusions : Le trouble de l’usage de l’alcool comorbide a été déterminé être un facteur de risque puissant de la persistance ou de la récurrence de la dépression majeure.