Aperçu

Résumé (français)

Cet article aborde la question des gains et salaires relatifs des immigrants qui se sont établis dans les villes canadiennes et qui travaillent dans le secteur des hautes technologies. De 1990 à 2000, nous assistons à la disparition d’une partie considérable de l’avantage des gains d’emploi dans le secteur des hautes technologies entre les immigrants et les non immigrants. Ce changement s’est produit davantage dans les grandes villes. Notre analyse des dimensions géographiques de ce glissement repose sur les microdonnées du recensement de la population. En contrôlant pour les caractéristiques individuelles, il ressort que les immigrants des grandes villes les plus avancées sur le plan technologique gagnent beaucoup moins que les non immigrants, comparativement à ceux des villes moyennes et petites. Nous présentons également des résultats comparant les écarts de gains et salaires des immigrants travaillant dans le secteur des hautes technologies dans les cinq plus grandes villes canadiennes. Les conclusions que nous tirons sur l’évolution du marché du travail rejoignent l’idée selon laquelle les différences sur le plan géographique constituent un facteur explicatif de l’écart total de gains entre les immigrants et les non immigrants.

Résumé (anglais)

This paper examines the relative earnings and wages of immigrants working in the hi-tech sector in Canada’s cities. Between 1990 and 2000, a sizeable earnings advantage of immigrants over nonimmigrants employed in the hi-tech sector evaporated, and this change was most noticeable in the largest cities. We use population census microdata to examine the geographical dimensions of this shift. After controlling for individual characteristics, we show that immigrants in the largest and tech-intensive cities earn significantly less relative to nonimmigrants than those in midsized and smaller cities. We also present results comparing the hi-tech immigrant wage and earnings gap for the five largest Canadian cities. The findings are consistent with the notion that geographic differences are an important component of the overall earnings gap between immigrants and nonimmigrants.