Aperçu

Résumé (français)

Dans cet article, nous évaluons l’impact d’une composante importante du Projet d’autosuffisance (PAS), une vaste politique canadienne d’intervention sur le marché du travail. Nous nous concentrons donc sur le PAS-plus, qui offre à d’ex-prestataires de l’aide sociale des services reliés à l’emploi et un intéressant supplément de revenu. Nous avons considéré deux façons d’expliquer les effets positifs supplémentaires du PAS-plus sur le taux d’emploi à plein temps: a) le PAS-plus a incité plus d’individus à occuper un emploi à plein temps; b) l’accès à des services reliés à l’emploi a accru la probabilité que ceux qui étaient admissibles au supplément travaillent à temps plein. Ensuite, grâce à la méthode d’appariement par calcul des propensions, nous avons pu démontrer que l’impact était le résultat des deux facteurs; toutefois, le deuxième ne s’applique qu’aux individus qui n’auraient pas occupé un emploi à temps plein s’ils n’avaient pas pu profiter des mesures incitatives du PAS-plus.

Résumé (anglais)

We assess the impact of one part of a large Canadian active labour market project known as the Self-Sufficiency Project (SSP). Here, we focus on the SSP Plus component, which offered job-related services to former welfare recipients in addition to a generous earnings supplement. We explore two explanations for the positive incremental impact of SSP Plus on the full-time employment rate: (a) SSP Plus induced more individuals to take up full-time work; and (b) the availability of the employment services increased the likelihood that those who qualified for the supplement would work full-time. Using the propensity score matching technique, we find evidence that the impact was the result of both factors with the latter confined to those participants who would not have taken up full-time work without the incentives provided by SSP Plus.