Aperçu

Résumé (français)

Les auteurs utilisent les données de l’Enquête sur les dépenses des ménages pour la période s’échelonnant de 1997 à 2015 et appliquent la méthode de la courbe d’Engel pour estimer l’efficacité avec laquelle l’indice d’ensemble des prix à la consommation (IPC) reflète le coût de la vie pour les ménages canadiens. Ils constatent que l’IPC sous-estime le coût de la vie pour les ménages avant 2010. Après 2009, l’IPC surestime le coût de la vie pour les ménages, ce qui laisse croire que les revenus réels postérieurs à la récession étaient plus élevés que ne le suggèrent les revenus corrigés en fonction de l’IPC. Bien que ce résultat soit conforme aux conclusions d’autres études, cet angle positif de l’interprétation de la récession montre que la prudence serait de mise dans l’utilisation de la méthode de la courbe d’Engel à la suite de chocs économiques.

Résumé (anglais)

We use Survey of Household Spending data for 1997–2015 and apply an Engel curve approach to infer how well the all-items Consumer Price Index (CPI) represents the cost of living experienced by Canadian households. We find that the CPI understates the cost of living for households before 2010. After 2009, the CPI overstated the cost of living of households, suggesting that post-recession real incomes were higher than suggested by CPI deflated incomes. Although this result aligns with those of other studies, this silver lining of recession interpretation shows that the Engel curve approach should be used with caution after economic shocks.