The mobility experiences of immigrants and the Canadian born, and homeownership
Auteurs: Ann H. Kim
Aperçu
Résumé (français)
Résumé Ce projet vise à répondre à deux questions clés à l’étude. Premièrement, est-ce que les immigrants déménagent plus souvent au pays que les Canadiens de naissance et, si c’est le cas, à quelles échelles géographiques? Deuxièmement, pa rmi les immigrants et les Canadiens de naissance qui déménagent, quels sont ceux qui sont les plus susceptibles d’accéder à la propriété? Les tendances en matière de réinstallation et la distribution de la populatio n qui s’en suit ont des répercussions importantes sur le développement régional, l’affectation des ressources publiques, les infrastructures locales, le capital, les économies et les se rvices sociaux ainsi que sur l’interaction entre les résident s. La distribution des immigran ts, en particulier, a beaucoup d’importance pour les décideurs étant donné que de s concentrations élevées d’immigrants dans des centres urbains choisis et des quartiers lo rs du premier établissement, d’une migration secondaire ou de migrations subséquentes ou lors de mouvementas résidentiels, contribuent au développement social et économique irrégu lier à de multiples échelles géographiques. Dans le cadre de cette étude, on a utilisé des microdonnées tirées d’un échantillon de 20 % du recensement de la population canadienne de 200 6. Les données se fondent sur le formulaire détaillé du recensement et contie nnent des données sociales et économ iques sur les particuliers et les ménages ainsi que des données sur la mobilité et le logement. En général, les taux de mobilité des immigrants sont marginalement différents de ceux des non-immigrants. Les différences, quoique minime s, reposent sur les mouvements des personnes qui déménagent – c’est-à-dire les immigrants qui sont plus susceptibles de se déplacer sur de << plus courtes >> distances – et les différences sont également plus évidentes pour les nouveaux arrivants qui sont plus suscepti bles de déménager que les immigrants arrivés il y a un certain temps. Cette situation était uniforme, même ap rès un examen plus approfondi des trois plus grandes villes canadiennes, et est réaffirmée da ns des études antérieures sur la mobilité des immigrants dans lesquelles on constatait que la migration secondaire avait peu d’incidence sur la concentration des immigrants et que les nouv eaux immigrants avaient tendance à déménager dans la même région (Hou 2007; Newbold 2007). En fonction de lieux de naissance ch oisis, soit le Royaume-Uni, la Chine, l’Inde, l’Italie et les Philippines, les modèles de mobilité étaient se mblables : plus de la moitié de tous les déménagements à l’intérieur du Canada se sont faits dans une région métropolitaine, et les personnes provenant du Royaume-Uni avaient le s taux les moins élevés. Le modèle des déménagements intérieurs par période d’arrivée des immigran ts était tel que les nouveaux arrivants étaient plus portés à déménager dans les limites des m unicipalités que les immigrants plus anciens. On doit s’attendre à un tel résu ltat étant donné que les nouveaux arrivants trouvent des logements plus adéquats en quittant leur li eu de résidence initial, qui pouvait être que temporaire et qui ne répondait pas nécessairem ent à leurs besoins en matière de logement (Newbold 2007). Fait intéressant, ils étaient aussi un peu plus susceptibles que les immigrants qui étaient arrivés avant eux de déménager dans une province différente. Encore une fois, tout porte à croire que cette situation est due aux changements dans la dé cision initiale relative au lieu où l’on voulait vivre. Les immigrants plus ancien s sont davantage installés et moins portés à déménager. – 4 – Les mouvements interrégionaux chez les immigrants étaient concentrés da ns les trois grandes régions sur le plan de la taille de la populat ion, soit la Colombie-Brita nnique, l’Ontario et les Prairies. Cependant, de ces trois régions, seule l’Ontario a connu une perte nette sur le plan de la migration. Il y a également eu d’importants flux migratoires entre l’Ontari o et le Québec. Chez les non-immigrants, les flux avaient tendance à se concentrer entre l’Ontario et chacune des autres régions, avec des flux pl utôt importants entre les Prairies et la Colombie-Britannique. Comme on l’a également constaté dans d’autres études (Finnie 1999), la taille de la population demeure un facteur important lorsqu’il s’ag it de comprendre la direction des flux. En ce qui concerne l’accession à la propriété, il est évident que l’ effet du statut générationnel des immigrants – qui détermine le moment de l’arrivée ou de l’établissement et la 1 re , 2 e ou 3 e génération – dépend du type de déménagement (ou de l’endroit qu’ils quittent). Dans l’ensemble, il semble y avoir moins de disparité dans l’accession à la propriété chez les groupes générationnels d’immigrants qui déménagent sur de plus cour tes << distances >>, c.-à-d. dans les limites de municipalités ou de ré gions métropolitaines, et une plus grande disparité dans l’accession à la propriété chez le s groupes générationnels qui déména gent à l’extérieur des zones municipales ou des régions métropolitaines. L’ absence d’un modèle clair d’accession à la propriété parmi les groupes générationnels d’immigr ants et les types de mobilité donne à penser que tous les groupes générationne ls ont des possibilités d’acce ssion à la propriété et qu’ils déménageront pour y arriver. Malheureusement, en raison des limites des données, nous ne pouvons déterminer le degré avec lequel l’accession à la propriété, ou le choix du logement à cette fin, a été pris en compte dans les décisions en ce qui concerne la mobilité. À l’he ure actuelle, il n’existe pas d’ensemble de données connu qui contient les caractéristiques de s antécédents des immigrants permettant de faire une telle analyse. Malgré les limitations de ce tte analyse, elle nous pe rmet tout de même de démontrer que les immigrants et les non-immigrants ont des comportements très semblables lors de déménagement, et ce, en plusieurs points, mais ils présentent des différences importantes en ce qui a trait au lieu de naissance et au moment de l’arrivée au pays. En général, les données révèlent que la proportion des immigrants qui se réinstallent n’est pas beaucoup plus importante que celle des personnes nées au Canada, et le mouvement secondaire des populations immigrantes n’aura, dans le me illeur des cas, que peu d’incidence sur la redistribution de la population. Les nouveaux im migrants ont les taux les plus élevés de déménagement, mais même leurs mouvements ont tendance à se faire à l’intérieur des limites d’un village ou d’une ville. Les résultats donnent à penser que le s régions qui ont besoin d’une croissance de la population devraient faire des effo rts pour attirer les immigr ants dès leur arrivée étant donné qu’il pourrait être plus difficile d’attirer des immi grants qui sont dé jà établis (qu’ils soient nés au Canada ou ailleurs). Toutefois, si ces régions veulent y consacrer des efforts, elles n’ont pas à chercher très loin : les résidents des villes et vi llages et même des provinces à proximité pourraient constituer les meilleurs candidats.
Résumé (anglais)
Executive Summary This project aims to answer two key research qu estions. first, do immigrants relocate in Canada more than the Canadian born and if so, at what geographic levels? Second, among immigrants and the Canadian born who relocate, for whom is it more likely to end in homeownership? Relocation trends and the result ant population distri bution have important implications for regional development, allocation of public res ources, local infrastructure, social capital, economies and services, and for the interaction of residents. The distribu tion of immigrants, in particular, is also of considerab le interest to policy-makers as high concentrations of immigrants in selected urban centres and in neighbour hoods through initial settlement, secondary or subsequent migration, or residential movement s, contribute to uneven social and economic development at multiple geographic levels. This study used microdata from the 2006 Canadian Census of Population – 20 percent sample. The data are based on the long-form questionnai re of the census and contains social and economic data on individuals and households as we ll as data related to mobility and housing. In general, the mobility rates of immigrants are only marginally different than those of non- immigrants. The differences, albeit small, lie in the geography of moves among those who do move – that is, immigrants are more likely than non-immigrants to move “shorter” distances – and the differences also stand out for the most re cent arrivals, who are more likely to move than earlier arrivals. This was consis tent even upon closer examination of the three largest Canadian cities and reaffirmed past studies on the mobility of immigrants that also found that secondary migration does little to alter th e concentration of immigrants and found new immigrants tend to move locally (Hou 2007; Newbold 2007). By selected places of birth, the UK, China, India, Italy and the Philippines, the mobility patterns were similar, over half of all moves within Cana da occurred within a metropolitan area with the lowest rates among those from the UK. The pattern of internal moves by the period of arrival for immigrants was such that more recent immi grants were more likely to move within municipalities compared to earlier immigrants. This is to be expected as newcomers find more suitable housing after their initial abode, which may be a temporary arrangement and which may not meet their household needs (Newbold 2007). Inte restingly, they were also slightly more likely than immigrants who came be fore them to move to a differe nt province. Again, this is likely due to changes to the ini tial settlement decision about wher e to live. Immigrants who have been around longer are more se ttled and less likely to move. Inter-regional flows among immigran ts were concentrated across th ree large regions in terms of population size, British Columbia, On tario and the Prairies. However, of the three, only Ontario experienced a net loss of migrants. There were also large migration flows between Ontario and Québec. Among non-immigrants, the flows tended to be concentrated between Ontario and each of the other regions with also fairly significant flows between the Prairies and BC. As found by others (Finnie 1999), population si ze remains important for understand ing the direction of flows. In terms of homeownership, it is evident that the effect of immigrant generational status – which identifies the time period of arrival or landing and 1 st , 2 nd or 3 rd generation-depends on the type of move (or from where they are moving). Ov erall, there tends to be less disparity in homeownership among immigrant generational groups for those who move shorter “distances”, i.e. within municipalities or metropolitan areas , and greater dispari ties in ownership among generational groups that move outsi de of municipal or metropolitan areas. The lack of a clear pattern of homeownership across immigrant genera tional groups and mobili ty types suggest that all generational groups have some homeownershi p opportunities and will move to achieve it. Unfortunately, due to data limitations, we cannot determine the degree to which homeownership, or housing for that matter, factored into mobility decisions. Currently, there is no known dataset that contains the requisite immigrant background characteristics as well as an individual’s relevant housing history to permit such an analysis. Despite such limitations, the present analysis is able to demonstrate that immigrants and non-immigrants are very similar in their moving behaviour in some significant ways , but that there are important di fferences according to place of birth and time period of arrival. In general, the data reveal that immigrants ar e not relocating in significantly greater proportions relative to those born in Canada and the second ary movement of immigrant populations will, at best, have a weak effect on popul ation redistribution. The most recent immigrants have the highest rates of moving, but even their moves tend to be kept w ithin town or city limits. The findings suggest that areas in need of population growth should focus on attracting immigrants at their time of arrival as they may find it a challe nge to draw internal mi grants (either born in Canada or elsewhere). However, if they do engage in such efforts, they need not look too far; residents in nearby cities and towns, and even provinces, are likely to be the best candidates.
Détails
Type | Rapport à un groupe politique |
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Auteur | Ann H. Kim |
Année de pulication | 2011 |
Titre | The mobility experiences of immigrants and the Canadian born, and homeownership |
Ville | Ottawa, ON |
Établissement | Canadian Mortgage and Housing Corporation External Research Program (CMHC) |
Langue de publication | Anglais |
- Ann H. Kim
- Ann H. Kim
- The mobility experiences of immigrants and the Canadian born, and homeownership
- 2011
- Canadian Mortgage and Housing Corporation External Research Program (CMHC)
- Ottawa, ON