Aperçu

Résumé (français)

Les régimes de prêts étudiants font partie des rouages importants des systèmes d’enseignement postsecondaire dans le monde entier. Toutefois, il n’y a pratiquement pas de preuves directes qui indiquent si ces programmes parviennent efficacement à augmenter le taux d’inscription des étudiants contraints par le crédit. Contrairement à d’autres pays, le Canada compte sur un système de prêts et bourses d’études de compétence combinée entre les provinces et le fédéral, qui entraîne des différences sur le plan des politiques au fil du temps d’une province à l’autre. J’exploite ces différences pour évaluer les effets de l’évolution des limites maximales des prêts étudiants sur le taux d’inscription des jeunes. Je remarque que, bien qu’il y ait des preuves qui démontrent qu’une aide non remboursable à la hausse entraîne une croissance des inscriptions, les prêts ne semblent qu’augmenter la probabilité que les jeunes aillent vivre ailleurs que chez leurs parents pendant leurs études.

Résumé (anglais)

Student loan programs are an important feature of post-secondary education systems around the world. However, there is little direct evidence on whether these programs are effective in increasing enrolments of credit constrained students. Unlike other countries, Canada has a system of student loans and grants that is based on combined provincial/federal jurisdiction, leading to policy differences over time between provinces. I exploit these differences to evaluate the effects of changes in maximum student loan limits on enrolments of young people. I find that although there is evidence that increasing nonrepayable assistance leads to increases in enrolments, loans appear to increase only the probability of youth living away from their parents’ house while studying.