Poverty, neighbourhood antisocial behaviour and child mental health problems: Findings from the 2014 Ontario Child Health Study
Auteurs: Michael H. Boyle, Katholiki Georgiades, Laura Duncan, Li Wang, Jinette Comeau, et 2014 Ontario Child Health Study Team
Aperçu
Résumé (français)
Objectifs : Déterminer si les niveaux de pauvreté du quartier et du comportement antisocial du quartier modifient les associations entre la pauvreté des ménages et les problèmes de santé mentale des enfants et des adolescents. Méthode : Les données proviennent de l’Étude sur la santé des jeunes Ontariens 2014, une étude représentative à l’échelle provinciale de 6 537 familles comptant 10 802 enfants et adolescents de 4 à 17 ans. Une modélisation multivariée à plusieurs niveaux a été utilisée pour vérifier si la pauvreté et le comportement antisocial du quartier interagissent avec la pauvreté des ménages pour modifier les associations avec les problèmes d’externalisation et d’internalisation des enfants, selon les évaluations des enfants par les parents (pour les 4 à 17 ans) et les auto-évaluations des adolescents (les 12 à 17 ans). Résultats : Selon les évaluations des parents, la pauvreté et le comportement antisocial du quartier modifiaient les associations entre la pauvreté des ménages et les problèmes de santé mentale des enfants. Chez les enfants vivant dans un ménage sous le seuil de la pauvreté, les niveaux des problèmes de santé mentale étaient (1) plus faibles quand ils vivaient dans des quartiers à plus fortes concentrations de pauvreté et (2) plus élevés quand ils vivaient dans des quartiers où le comportement était plus antisocial. Ces associations étaient plus marquées pour les problèmes d’externalisation plutôt que d’internalisation, lorsqu’elles étaient tributaires du comportement antisocial et qu’elles n’étaient généralisées qu’aux problèmes d’externalisation auto-évalués par les adolescents. Conclusion : Les faibles niveaux des problèmes d’externalisation déclarés chez les enfants vivant dans des ménages pauvres dans des quartiers à faible revenu posent des problèmes potentiels quant à l’intégration des ménages pauvres dans des quartiers plus aisés. À plus forte raison, les enfants vivant dans des ménages pauvres situés dans des quartiers affichant un comportement plus antisocial sont à risque radicalement plus élevé de problèmes de santé mentale. Réduire les niveaux de comportement antisocial d’un quartier pourrait avoir d’importants bénéfices de santé mentale, particulièrement chez les enfants pauvres.
Résumé (anglais)
Objectives: To determine if levels of neighbourhood poverty and neighbourhood antisocial behaviour modify associations between household poverty and child and youth mental health problems. Methods: Data come from the 2014 Ontario Child Health Study—a provincially representative survey of 6537 families with 10,802 four- to 17-year-olds. Multivariate multilevel modelling was used to test if neighbourhood poverty and antisocial behaviour interact with household poverty to modify associations with children’s externalizing and internalizing problems based on parent assessments of children (4- to 17-year-olds) and self-assessments of youth (12- to 17-year-olds). Results: Based on parent assessments, neighbourhood poverty, and antisocial behaviour modified associations between household poverty and children’s mental health problems. Among children living in households below the poverty line, levels of mental health problems were 1) lower when living in neighbourhoods with higher concentrations of poverty and 2) higher when living in neighbourhoods with more antisocial behaviour. These associations were stronger for externalizing versus internalizing problems when conditional on antisocial behaviour and generalized only to youth-assessed externalizing problems. Conclusion: The lower levels of externalizing problems reported among children living in poor households in low-income neighbourhoods identify potential challenges with integrating poorer households into more affluent neighbourhoods. More important, children living in poor households located in neighbourhoods exhibiting more antisocial behaviour are at dramatically higher risk for mental health problems. Reducing levels of neighbourhood antisocial behaviour could have large mental health benefits, particularly among poor children.
Détails
Type | Article de journal |
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Auteur | Michael H. Boyle, Katholiki Georgiades, Laura Duncan, Li Wang, Jinette Comeau, et 2014 Ontario Child Health Study Team |
Année de pulication | 2019 |
Titre | Poverty, neighbourhood antisocial behaviour and child mental health problems: Findings from the 2014 Ontario Child Health Study |
Volume | 64 |
Nom du Journal | Canadian Journal of Psychiatry |
Numéro | 4 |
Pages | 285-293 |
Langue de publication | Anglais |
- Michael H. Boyle
- Michael H. Boyle, Katholiki Georgiades, Laura Duncan, Li Wang, Jinette Comeau, et 2014 Ontario Child Health Study Team
- Poverty, neighbourhood antisocial behaviour and child mental health problems: Findings from the 2014 Ontario Child Health Study
- Canadian Journal of Psychiatry
- 64
- 2019
- 4
- 285-293