Multi-level effects on behaviour outcomes in Canadian children
Auteurs: Richard E. Tremblay, Bernard Boulerice, Holly Foster, Élisa Romano, John Hagan, et Raymond Swisher
Aperçu
Résumé (français)
While researchers have found evidence that Canadian neighbourhoods can have an impact on children’s behaviour, how much they matter and in what ways they matter remain somewhat unclear. The first data collection cycle of the Canadian National Longitudinal Survey of Children and Youth (NLSCY), which took place in 1994-1995, was used in this study. The first part examines neighbourhood and family effects on children’s physical aggression, hyperactivityinattention, anxiety-emotional problems and prosocial behaviours. The second part of the study focuses on the effects of neighbourhoods on physical and indirect forms of aggression (e.g., gossip). One consistent neighbourhood effect is that parents tend to characterize as more aggressive children living in neighbourhoods reported to have higher levels of problems (e.g., crime, disorder). Another finding was that poor neighbourhoods were not necessarily more likely to produce aggressive children. Also, children living in rural neighbourhoods were less likely to exhibit anxiety-emotional problems compared to children in large cities. The study reveals that individual and family characteristics have much more of an impact on children’s behaviour than neighbourhoods. Parents reported that boys were more physically aggressive, more hyperactive-inattentive, and less prosocial than girls. Older children were reported to exhibit greater anxiety-emotional problems, greater prosocial behaviours, and less hyperactivity-inattention. Family structure played a role in behaviour outcomes in that children from single-parent families were more physically aggressive, hyperactive-inattentive, and anxiousemotional than children living with both biological parents. The type of parenting reported was also related to children’s behaviours, with punitive parenting having negative effects and consistent parenting having positive effects. The socioeconomic status of families was not strongly associated with children’s behaviours once we took into account the family, neighbourhood, and individual factors. This study confirms results from other studies indicating that before 12 years of age, individual and family characteristics are more strongly related to children’s behaviour problems than neighbourhood characteristics. From our analyses of the first cycle of the NLSCY data, children who appear most at risk of behaviour problems are young males living in a dysfunctional family with young depressed mothers who do not live with the father. // Bien que les chercheurs aient démontré que le voisinage peut influer sur le comportement des enfants, on ne sait pas encore exactement jusqu’à quel point et de quelle façon s’exerce cette influence. La présente étude utilise les données .recueillies au cours du premier cycle de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ), qui a eu lieu en 1994-1995. La première partie de l’étude porte sur l’influence de la famille et du voisinage sur les comportements prosociaux, les troubles d’agression physique, d’hyperactivité/inattention et affectifs/de l’anxiété chez les enfants. La deuxième partie traite de l’influence du voisinage sur les formes physiques et indirectes d’agression (p. ex. le commérage). Un effet associé de la façon consistante au voisinage est que les parents ont tendance à considérer comme plus agressifs les enfants des voisinages décrits comme ayant un niveau de problèmes élevé (p. ex. crimes et trouble). On a aussi constaté qu’il n’y avait pas nécessairement un plus grand nombre d’enfants agressifs dans les voisinages défavorisés. De plus, les enfants qui vivent dans un milieu rural sont moins susceptibles de souffrir de problèmes affectifs/d’anxiété que ceux des grandes villes. L’étude révèle que les caractéristiques personnelles et familiales exercent une influence beaucoup plus grande sur le comportement des enfants que le voisinage. Les parents ont indiqué que les garçons sont plus souvent physiquement agressifs, qu’ils souffrent davantage de problèmes d’hyperactivité/d’inattention et qu’ils sont moins prosociaux que les filles. Les enfants plus âgés souffriraient de problèmes affectifs/d’anxiété plus importants, auraient davantage de comportements prosociaux et moins de troubles d’hyperactivité/inattention. La structure familiale a également une incidence sur le comportement des enfants. En effet, les enfants issus de familles monoparentales recourent davantage à l’agression physique et sont plus susceptibles de souffrir d’hyperactivité/inattention, et de troubles affectifs/d’anxiété que les enfants qui vivent avec leurs deux parents biologiques. L’étude établit également un lien entre les pratiques parentales et le comportement des enfants, les pratiques punitives ayant des répercussions négatives et les pratiques uniformes, des effets positifs. Une fois que l’on a pris en compte les facteurs famille, voisinage et caractéristiques personnelles, la situation socioéconomique n’apparaît pas comme un facteur qui influe fortement sur le comportement des enfants. L’étude confirme les résultats d’autres recherches selon lesquelles avant l’âge de douze ans, les problèmes de comportement des enfants sont davantage reliés aux caractéristiques personnelles et familiales qu’aux caractéristiques du voisinage. Selon nos analyses des données du premier cycle de l’ELNEJ, les enfants qui risquent d’avoir des problèmes de comportement sont les jeunes garçons qui vivent dans une famille dysfonctionnelle avec une jeune mère dépressive et dont le père est absent.
Résumé (anglais)
While researchers have found evidence that Canadian neighbourhoods can have an impact on children’s behaviour, how much they matter and in what ways they matter remain somewhat unclear. The first data collection cycle of the Canadian National Longitudinal Survey of Children and Youth (NLSCY), which took place in 1994-1995, was used in this study. The first part examines neighbourhood and family effects on children’s physical aggression, hyperactivityinattention, anxiety-emotional problems and prosocial behaviours. The second part of the study focuses on the effects of neighbourhoods on physical and indirect forms of aggression (e.g., gossip). One consistent neighbourhood effect is that parents tend to characterize as more aggressive children living in neighbourhoods reported to have higher levels of problems (e.g., crime, disorder). Another finding was that poor neighbourhoods were not necessarily more likely to produce aggressive children. Also, children living in rural neighbourhoods were less likely to exhibit anxiety-emotional problems compared to children in large cities. The study reveals that individual and family characteristics have much more of an impact on children’s behaviour than neighbourhoods. Parents reported that boys were more physically aggressive, more hyperactive-inattentive, and less prosocial than girls. Older children were reported to exhibit greater anxiety-emotional problems, greater prosocial behaviours, and less hyperactivity-inattention. Family structure played a role in behaviour outcomes in that children from single-parent families were more physically aggressive, hyperactive-inattentive, and anxiousemotional than children living with both biological parents. The type of parenting reported was also related to children’s behaviours, with punitive parenting having negative effects and consistent parenting having positive effects. The socioeconomic status of families was not strongly associated with children’s behaviours once we took into account the family, neighbourhood, and individual factors. This study confirms results from other studies indicating that before 12 years of age, individual and family characteristics are more strongly related to children’s behaviour problems than neighbourhood characteristics. From our analyses of the first cycle of the NLSCY data, children who appear most at risk of behaviour problems are young males living in a dysfunctional family with young depressed mothers who do not live with the father. // Bien que les chercheurs aient démontré que le voisinage peut influer sur le comportement des enfants, on ne sait pas encore exactement jusqu’à quel point et de quelle façon s’exerce cette influence. La présente étude utilise les données .recueillies au cours du premier cycle de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ), qui a eu lieu en 1994-1995. La première partie de l’étude porte sur l’influence de la famille et du voisinage sur les comportements prosociaux, les troubles d’agression physique, d’hyperactivité/inattention et affectifs/de l’anxiété chez les enfants. La deuxième partie traite de l’influence du voisinage sur les formes physiques et indirectes d’agression (p. ex. le commérage). Un effet associé de la façon consistante au voisinage est que les parents ont tendance à considérer comme plus agressifs les enfants des voisinages décrits comme ayant un niveau de problèmes élevé (p. ex. crimes et trouble). On a aussi constaté qu’il n’y avait pas nécessairement un plus grand nombre d’enfants agressifs dans les voisinages défavorisés. De plus, les enfants qui vivent dans un milieu rural sont moins susceptibles de souffrir de problèmes affectifs/d’anxiété que ceux des grandes villes. L’étude révèle que les caractéristiques personnelles et familiales exercent une influence beaucoup plus grande sur le comportement des enfants que le voisinage. Les parents ont indiqué que les garçons sont plus souvent physiquement agressifs, qu’ils souffrent davantage de problèmes d’hyperactivité/d’inattention et qu’ils sont moins prosociaux que les filles. Les enfants plus âgés souffriraient de problèmes affectifs/d’anxiété plus importants, auraient davantage de comportements prosociaux et moins de troubles d’hyperactivité/inattention. La structure familiale a également une incidence sur le comportement des enfants. En effet, les enfants issus de familles monoparentales recourent davantage à l’agression physique et sont plus susceptibles de souffrir d’hyperactivité/inattention, et de troubles affectifs/d’anxiété que les enfants qui vivent avec leurs deux parents biologiques. L’étude établit également un lien entre les pratiques parentales et le comportement des enfants, les pratiques punitives ayant des répercussions négatives et les pratiques uniformes, des effets positifs. Une fois que l’on a pris en compte les facteurs famille, voisinage et caractéristiques personnelles, la situation socioéconomique n’apparaît pas comme un facteur qui influe fortement sur le comportement des enfants. L’étude confirme les résultats d’autres recherches selon lesquelles avant l’âge de douze ans, les problèmes de comportement des enfants sont davantage reliés aux caractéristiques personnelles et familiales qu’aux caractéristiques du voisinage. Selon nos analyses des données du premier cycle de l’ELNEJ, les enfants qui risquent d’avoir des problèmes de comportement sont les jeunes garçons qui vivent dans une famille dysfonctionnelle avec une jeune mère dépressive et dont le père est absent.
Détails
Type | Rapport à un groupe politique |
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Auteur | Richard E. Tremblay, Bernard Boulerice, Holly Foster, Élisa Romano, John Hagan, et Raymond Swisher |
Année de pulication | 2001 |
Titre | Multi-level effects on behaviour outcomes in Canadian children |
Nom du Journal | Workling Paper Series |
Numéro | W-01-2E |
Ville | Ottawa, ON |
Établissement | Applied Research Branch, Strategic Policy, Human Resources Development Canada |
Langue de publication | Anglais |
- Richard E. Tremblay
- Richard E. Tremblay, Bernard Boulerice, Holly Foster, Élisa Romano, John Hagan, et Raymond Swisher
- Multi-level effects on behaviour outcomes in Canadian children
- 2001
- Applied Research Branch, Strategic Policy, Human Resources Development Canada
- W-01-2E
- Ottawa, ON