Aperçu

Résumé (français)

La question de l’insertion du logement public dans le milieu urbain environnant n’est pas nouvelle. Elle a été en effet souvent abordée sous l’angle de l’environnement social, mais plus rarement du point de vue de l’environnement physique et de l’accessibilité aux services et aux équipements collectifs. Pour qualifier l’environnement immédiat autour des immeubles HLM montréalais dans toute sa complexité, nous proposons ici une approche méthodologique basée sur l’utilisation de plusieurs bases de données spatiales dans les SIG: 1) les données individuelles du recensement de 2001 pour la RMR de Montréal, 2) une image satellitaire, 3) une carte d’occupation du sol et 4) des données de localisation comprenant toute une série de services et d’équipements collectifs. Le recours à ces données spatiales nous permet de discerner les différentes combinaisons d’avantages et d’inconvénients du cadre de vie urbain dans lequel s’insèrent les immeubles HLM montréalais selon trois dimensions (l’environnement social, l’environnement physique et l’accessibilité aux services et équipements collectifs). Les résultats finaux démontrent que seule une faible proportion des locataires HLM (7 %) résident dans des espaces résiduels, soit les espaces les moins attrayants de la ville cumulant plusieurs handicaps urbains: un environnement physique dégradé, très défavorisés socialement, avec peu ou pas de services et d’équipements collectifs.

Résumé (anglais)

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