Exploring the association between rail transit investments and utilitarian walking in urban-dwelling Canadians
Auteurs: Sidonie Pénicaud
Aperçu
Résumé (français)
Contexte: Le transport en commun, plus spécifiquement le rail, a le potentiel d’augmenter la marche utilitaire à l’échelle populationelle. Des études transversales ont trouvé que les utilisateurs de transport en commun marchent entre 8 et 24 minutes de plus par jour que ceux qui ne l’utilisent pas (Rissel et al., 2012). Toutefois, à notre connaissance, aucune étude longitudinale n’a examiné les effets à long terme de l’exposition au rail sur la marche utilitaire. But: Une étude de cohorte rétrospective a été entreprise afin d’examiner si des investissements au niveau du transport en commun en milieu urbain peuvent influencer la marche utilitaire (c’est- à-dire, marcher pour se rendre au travail, à l’école ou pour faire des courses) chez les adultes. Cette étude avait deux objectifs: (1) identifier les nouvelles station de rail dans les grandes villes canadiennes entre 1994 et 2010 et 2) caractériser les profils de marche utilitaire des participants de l’enquête nationale de la santé des populations (ENSP) ayant été exposés à ces nouvelles stations de rail dans leur quartier. Méthode: Un système d’information géographique (SIG) a été utilisé pour identifier les participants de l’ENSP vivant dans une région métropolitaines de recensement (RMR) où une nouvelle station de rail (rail léger, métro ou train de banlieue) avait été bâtie durant l’enquête (1994-2010). Le niveau de marche utilitaire a été comparé avant versus après l’ouverture de nouvelles stations auprès d’individus vivant à <= 2000 m d'une nouvelle station. La distance à laquelle les participants habitaient d'une nouvelle station (> 2000 m versus <= 2000) a aussi été utilisée pour mesurer leur exposition. Une régression logistique à effet aléatoire a été utilisé pour comparer la chance d'effectuer une heure ou plus de marche utilitaire par semaine chez les individus exposés à une nouvelle station (vivant à <= 2000 m) avec celle chez les individus vivant à > de 2000 m d’une nouvelle station dans des régions métropolitaines de recensement (RMR)). Chez les individus exposés à une nouvelle station, le niveau de marche utilitaire a été comparé chez des individus vivant à différentes distances de la station (0-800 m, 801-1000 m, 1001-1500 m et 1501-2000 m). Résultats: De 1994 à 2010, 84 stations ont été bâties à <= 2000 m des domiciles des participants à l'ENSP. 5428 participants de l'ENSP vivaient dans une RMR avec des nouvelles stations: 414 vivaient à <= 2000 m et 5014 vivaient à > 2000 m. Une augmentation d’environ 3% de la proportion des participants rapportant une heure ou plus de marche utilitaire par semaine a été observée après l’ouverture de nouvelles stations quoique cette augmentation n’était pas statistiquement significative. Les individus vivant à <= 2000 m d'une nouvelle station avaient 20% plus de chance de faire une heure ou plus de marche utilitaire par semaine que les individus vivant à > 2000 m (régression univariée: RC 1.19, 95% intervalle de confiance (IC) 1.00, 1.41). La relation entre la marche utilitaire et l’exposition à une nouvelle station n’était plus significative lorsqu’ajustée pour la marchabilité du quartier (régression multivariée ajustée pour l’âge, le sexe, le niveau d’éducation, l’état de santé autodéclaré, le niveau d’activité physique lors des temps libres et le niveau de marchabilité du quartier: RC 1.18, 95% IC (0.99, 1.40)). Chez les individus exposés à une nouvelle station, ceux vivant le plus proche de la nouvelle station (c.-à-d. <= 800m) ont connu la plus importante augmentation du niveau de marche utilitaire, mais cette différence n'était pas statistiquement significative. Conclusion: Une augmentation modeste de la marche utilitaire a été détectée chez les individus exposés à de nouvelles stations de rail au Canada entre 1994 et 2010. De façon générale, ces trouvailles longitudinales appuient les constatations des études transversales et supportent l'idée que le transport en commun a un effet positif sur l'activité physique.
Résumé (anglais)
Background: Public transit, especially rail transit, shows promise as an intervention to increase utilitarian walking at the population level. Cross-sectional studies have shown that individuals who use public transit walk 8 to 24 minutes more per day than those who do not (Rissel et al., 2012). However, to our knowledge, no longitudinal study examining long-term effects of public rail transit exposure on utilitarian walking has been carried out. Goal: A retrospective cohort study was performed to investigate how investments in public transit in urban areas in Canada influenced utilitarian walking (i.e. walking to work, school or to run errands) in adults. The study had two objectives: (1) to identify and geocode new rail transportation infrastructure in urban Canada between 1994 and 2010 and link this information to respondent information from the National Population Health Survey (NPHS), a longitudinal health survey of more than 17,000 Canadians; and 2) to characterize the utilitarian walking profiles of NPHS respondents who were exposed to rail transit investment within walking distances of their home neighbourhoods. Methods: Data came from the Canadian NPHS, a biennial survey carried out between 1994 and 2010. A geographic information system was used to identify NPHS participants living in a Census Metropolitan Area (CMA) where a new rail station (light rail, subway or commuter rail) was built during the survey’s timespan. Levels of utilitarian walking were compared over time (before and after new stations opened) in individuals living 2,000 meters or less from new rail transit. Distance from the station was used as a measure of exposure to new transit. A mixed-effect logistic regression model compared the odds of walking one or more hours per week when exposed (living less than 2000 meters) to a new station compared with not being exposed (living more than 2,000 meters from the new station within a Census Metropolitan Area (CMA)). For respondents who were exposed to transit, a sensitivity analysis comparing levels of utilitarian walking at different distances from the station (0-800 meters, 801-1,000 meters, 1,001-1,500 meters and 1,501-2,000 meters) was carried out.Results: Between 1994 and 2010, 84 new rail stations were built within 2,000 meters of NPHS participants’ households. A total of 5,428 NPHS participants lived in a CMA with a new station: 414 lived within 2,000 meters while 5,014 lived at more than 2,000 meters. There was an increase of approximately 3% in the proportion of respondents reporting one or more hours of utilitarian walking per week after exposure to new rail transit, although this increase was not statistically significant. Individuals living within 2,000 meters from a new transit investment had 20% higher odds of engaging in one or more hours of utilitarian walking per week than individuals who lived more than 2,000 meters from new urban transit investments (univariate regression: OR 1.19, 95% Confidence Interval (CI) (1.00, 1.41)). The relationship between utilitarian walking and exposure to new transit was no longer significant when adjusted for neighborhood walkability (multivariate regression adjusting for age, sex, education level, self-rated health, physical activity level in leisure time and neighborhood walkability: OR 1.18, 95% CI 0.99, 1.40). Within those exposed to a new station, those living closest to the new rail transit investments (i.e., <= 800m) showed the largest increase in levels of utilitarian walking, but this difference did not reach statistical significance.Conclusions: There were modest detectable increases in utilitarian walking profiles of those exposed to new rail transit investment in Canada between 1994 and 2010. Longitudinal evidence generally supports cross-sectional research findings and provides further support for the physical activity benefits of public transportation.
Détails
Type | Mémoire de maîtrise |
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Auteur | Sidonie Pénicaud |
Année de pulication | 2017 |
Titre | Exploring the association between rail transit investments and utilitarian walking in urban-dwelling Canadians |
Ville | Montréal, QC |
Département | Department of Epidemiology, Biostatistics and Occupational Health |
Université | McGill University |
Langue de publication | Anglais |
- Sidonie Pénicaud
- Exploring the association between rail transit investments and utilitarian walking in urban-dwelling Canadians
- Sidonie Pénicaud
- McGill University
- 2017
- Mémoire de maîtrise