Aperçu

Résumé (français)

La mobilité sociale peut être définie comme étant le changement de la position socioéconomique des individus ou des groupes sociaux. Elle peut concerner les mêmes individus au fil du temps, comme elle peut avoir un aspect intergénérationnel sous la forme d’un changement de statut social entre les parents et leurs enfants. Dans leurs travaux récents, Connolly, Haeck et Lapierre (2019) démontrent que la mobilité intergénérationnelle du revenu au Canada est à la baisse depuis les années soixante. Ainsi, selon leur étude, il aurait été de plus en plus difficile pour un enfant de sortir de la pauvreté, et l’avantage conféré aux enfants de milieux favorisés aurait été de plus en plus grand. Cette même étude suggère également qu’il existerait une corrélation entre la mobilité intergénérationnelle et les inégalités au niveau du revenu. L’importance de cette étude nous incite à nous questionner sur ce qui en est pour le marché du logement. Au Canada, l’acquisition d’une propriété est l’un des investissements les plus substantiels, et donc un conduit important pour l’accumulation de la richesse. II est donc primordial de comprendre les liens existant entre la propriété et la mobilité intergénérationnelle afin de pouvoir éclairer l’analyse des politiques en matière de logement et leurs effets sur la mobilité sociale. Pour ce faire, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a mandaté Marie Connolly et Catherine Haeck de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) pour réaliser une étude sur le lien entre la mobilité intergénérationnelle du revenu et le marché du logement au Canada.

Résumé (anglais)

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