Depression and the neighbourhood environment in individuals with and without chronic conditions
Auteurs: Genevieve Gariepy
Aperçu
Résumé (français)
Contexte: La dépression est un problème de santé publique majeur. Des études montrent des associations entre certaines caractéristiques du voisinage et la dépression. Par contre, nous ne savons toujours pas quels aspects du voisinage ont le plus grand impact sur la dépression, quelles personnes sont les plus affectées et par quel mécanisme existe cette association. Les personnes ayant une maladie chronique dépendent du soutien et des ressources de leur voisinage, et donc pourraient être particulièrement vulnérables par leurs contextes environnementaux. Objectifs: Évaluer l’association entre les caractéristiques du voisinage et le risque de dépression chez des adultes avec et sans maladie chronique (objectif 1); examiner les modérateurs et les médiateurs qui contribuent à cette association (objectif 2); et étudier la relation entre les caractéristiques de voisinage et les changements de la dépression à travers le temps (objectif 3). Conception et méthodes: Cette thèse est une l’analyse de données secondaires tirées de deux enquêtes canadiennes, combinées avec des données provenant de recensements, de bases de données géospatiales, d’imagerie satellite, et de sondages. En premier lieu, j’ai adopté une perspective globale des effets de voisinage dans la population générale en me servant de 10 ans de données de l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP 2000/01-2010/11, n = 17,276 au départ). En deuxièmement lieu, je me suis portée plus spécifiquement sur les personnes atteintes de diabète de type 2, en me servant de 5 ans de données de l’Étude sur la santé du diabète (ESD; 2008-2013; n = 2003 au départ). Les analyses des deux enquêtes ont été faites séparément. La dépression a été mesurée à l’aide d’outils de dépistage. Pour l’objectif 1, j’ai effectué des analyses de survie pour examiner les associations entre les caractéristiques du voisinage et le risque de dépression chez les gens avec et sans maladie chronique. Pour l’objectif 2, j’ai testé des modérateurs en incluant des termes d’interaction dans les modèles et j’ai testé des potentiels à l’aide du modèle de risques additifs. Pour l’objectif 3, j’ai utilisé une analyse de croissance de classe latente afin d’examiner l’effet des caractéristiques des voisinages sur les trajectoires de la dépression. Projet 1 – Voisinages et le risque de dépression chez les personnes avec et sans maladie chronique (des données de l’ENSP). Les caractéristiques des voisinages n’étaient pas associées de façon significative à un risque de dépression dans l’échantillon général, ni dans les sous-échantillons de personnes ayant une maladie chronique. Cependant, l’analyse des modérateurs a révélé qu’habiter près d’un parc était associé à un risque de dépression moindre pour les personnes vivant dans des logements surpeuplés. Projet 2 – Voisinages et le risque de dépression chez les personnes atteintes de diabète (données de l’ESD). Un plus grand nombre d’installations d’activité physique, de services culturels, et un taux plus élevé de verdure dans le voisinage étaient associés à un risque moindre de dépression. La privation matérielle était associée à un risque accru de dépression, en particulier chez les personnes avec le diabète qui étaient plus âgés ou à la retraite. La réduction des complications du diabète et de l’invalidité était des médiateurs importants expliquant le lien entre les installations d’activité physique et la dépression chez les personnes diabétiques. Projet 3 – Voisinages et trajectoires de dépression au cours du temps (données de l’ENSP). La modélisation de croissance de classe latente a révélé trois trajectoires de prévalence de dépression majeure: faible prévalence, prévalence modéré diminuant avec le temps, et prévalence élevée chronique. La présence de parcs et de services culturels dans le voisinage était associée de façon significative à un changement dans la trajectoire de dépression élevée chronique vers une probabilité moindre de dépression majeure.
Résumé (anglais)
Background: Depression is a serious public-health problem and the leading cause of disability worldwide. Studies have shown neighbourhood characteristics to be associated with depression, but it is not clear which neighbourhood features matter most for depression, for whom this effect is most relevant and what pathways explain this association. Individuals with a chronic disease, such as diabetes, rely on their local area for resources and support, and might be particularly vulnerable in this context. Objectives: To assess the association of neighbourhood characteristics on risk of depression in adults with and without a chronic condition (objective 1); to examine potential moderators and mediators of this association (objective 2); and to explore the relationship between neighbourhood characteristics and changes in depression over time (objective 3). Design and methods: Secondary data analyses were conducted using two cohort studies combined with census, geospatial, satellite imagery and survey data. In a first step, I adopted a wide perspective to examine neighbourhood effects in the general population with and without a chronic condition, using 10 years of data from the National Population Health Survey (NPHS; 2000/01-2010/11; n=17,276 at baseline). In a second step, I focused specifically on people with type 2 diabetes, using 5 years of data from the Diabetes Health Study (DHS; 2008-2013; n=2003 at baseline). The two surveys were analyzed separately. Depression was measured using screening tools. For objective 1, I conducted survival analyses to examine the associations of neighbourhood factors and incident depression, in those with and without a chronic condition. For objective 2, I included interaction terms in the models and stratified analyses to investigate potential moderators. I performed a novel mediation analysis using the additive hazard model to examine potential mediators. For objective 3, I used latent class growth modelling to examine the associations of time-varying neighbourhood factors on trajectories of depression over time. Project 1 – Neighbourhoods and risk of depression in people with and without a chronic condition (NPHS data). Neighbourhood characteristics were not significantly associated with risk of depression in the general sample and in subsamples with a chronic condition. However, moderator analysis revealed that living in proximity to a park was associated with lower risk of depression for people living in crowded households. Project 2 – Neighbourhoods and risk of depression in people with diabetes (DHS data). A greater number of physical activity facilities, cultural services and level of greenness in the neighbourhood were associated with lower risk of depression. Material deprivation was associated with increased risk of depression, particularly in adults with diabetes who were older or retired. Reduction in diabetes complications and disability were significant mediators in the pathway between neighbourhood fitness facilities and depression . Project 3 – Neighbourhoods and trajectories of depression over time (NPHS data). Latent class growth modelling uncovered three distinct trajectories of major depression prevalence: low; moderate decreasing; and high persistent. The presence of neighbourhood parks and cultural services was associated with a significant shift in the trajectory of high persistent depression towards lower probability of major depression. Conclusions: Aspects of the neighbourhood environment were significantly related to risk of depression, particularly in vulnerable subgroups, such as those with diabetes, those living in crowded households and those with persistent major depression symptoms. Future intervention research is needed for health policy recommendations.
Détails
Type | Thèse de doctorat |
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Auteur | Genevieve Gariepy |
Année de pulication | 2014 |
Titre | Depression and the neighbourhood environment in individuals with and without chronic conditions |
Ville | Montréal, QC |
Département | Department of Epidemiology and Biostatistics |
Université | McGill University |
Langue de publication | Anglais |
- Genevieve Gariepy
- Depression and the neighbourhood environment in individuals with and without chronic conditions
- Genevieve Gariepy
- McGill University
- 2014