Birth weight, stress and symptoms of depression in adolescence: Evidence of fetal programming in a national Canadian cohort
Auteurs: Ian Colman, Anushka Ataullahjan, Kiyuri Naicker, et Ryan J. Van Lieshout
Aperçu
Résumé (français)
Objectif : Rechercher les données probantes de la programmation foetale chez les humains en étudiant si les adolescents dont le poids de naissance était élevé ou faible (PNF) sont plus susceptibles d’éprouver des symptômes de dépression et d’anxiété après avoir vécu du stress. Méthode : L’échantillon comprenait 3732 membres d’une étude de cohorte prospective canadienne dont les symptômes de dépression et d’anxiété ont été évalués de 12 à 15 ans (2006-2007), et dont les données de poids de naissance et d’âge gestationnel (AG) ont été enregistrées en 1994-1995. Les grands événements stressants de la vie et les stresseurs chroniques ont aussi été consignés durant l’enfance. Résultats : Après correction pour le stress aigu et chronique, être né petit pour l’AG (P AG) (RC 1,50; IC à 95 % 1,08 à 2,08) ou gros (RC 1,31; IC à 95 % 0,99 à 1,72) pour l’AG était associé à un risque accru de dépression et d’anxiété à l’adolescence, comparativement aux adolescents dont le poids de naissance était approprié pour leur AG. La plupart des interactions entre le poids de naissance et le stress n’étaient pas significatives; cependant, la relation entre le stress chronique et la dépression et l’anxiété adolescentes était plus prononcée chez les garçons nés PAG (interaction P < 0,05). Conclusions : Le lien entre le poids de naissance et la dépression est complexe et les données probantes d'une programmation foetale ne sont pas cohérentes; toutefois, les personnes nées à un PNF peuvent être à risque accru de dépression devant le stress chronique.
Résumé (anglais)
To investigate evidence of fetal programming in humans by studying whether adolescents born at high or low birth weights (LBW) are more likely to experience symptoms of depression and anxiety after experiencing stress. METHOD: The sample included 3732 members of a prospective Canadian cohort study assessed for symptoms of depression and anxiety at age 12 to 15 years (2006/2007), and had birth weight and gestational age (GA) data recorded in 1994/1995. Major stressful life events and chronic stressors were also reported throughout childhood. RESULTS: After adjusting for acute and chronic stress, being born small for GA (SGA) (OR 1.50; 95% CI 1.08 to 2.08) or large (OR 1.31; 95% CI 0.99 to 1.72) for GA was associated with an increased risk of depression and anxiety in adolescence, compared with adolescents who were born at a weight appropriate for their GA. Most interactions between birth weight and stress were not significant; however, the relation between chronic stress and adolescent depression and anxiety was more pronounced in males who were born SGA (interaction P < 0.05). CONCLUSIONS: The link between birth weight and depression is complex and evidence of fetal programming is inconsistent; however, people born at LBW may be at an increased risk of depression in the face of chronic stress.
Détails
Type | Article de journal |
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Auteur | Ian Colman, Anushka Ataullahjan, Kiyuri Naicker, et Ryan J. Van Lieshout |
Année de pulication | 2012 |
Titre | Birth weight, stress and symptoms of depression in adolescence: Evidence of fetal programming in a national Canadian cohort |
Volume | 57 |
Nom du Journal | Canadian Journal of Psychiatry |
Numéro | 7 |
Pages | 422-428 |
Langue de publication | Anglais |
- Ian Colman
- Ian Colman, Anushka Ataullahjan, Kiyuri Naicker, et Ryan J. Van Lieshout
- Birth weight, stress and symptoms of depression in adolescence: Evidence of fetal programming in a national Canadian cohort
- Canadian Journal of Psychiatry
- 57
- 2012
- 7
- 422-428