Barrière au retour en scolarisation après une interruption sans diplôme: Retournants et non-retournants québécois
Auteurs: Jean-François Rodrigue
Aperçu
Résumé (français)
Le niveau de scolarisation de base allant de pair avec la complexité des connaissances requises à la pleine participation du contexte social, politique et économique proposé par le Québec moderne tend à rendre plus difficile l’insertion des Québécoises et Québécois ne disposant pas de ce niveau. Ainsi, afin de faire face aux défis accompagnant les avancés technologiques et la mondialisation, le Québec, à l’instar de plusieurs autres sociétés, entreprit d’adapter ses structures aux besoins de cette société du savoir et de cette économie de l’information. Cependant, malgré le succès des mesures déployées depuis la réforme éducative des années soixante, plusieurs citoyens du Québec interrompent leur formation initiale s’exposant ainsi à un risque accru de vivre dans la précarité, l’instabilité et la marginalisation. Pour près des deux tiers de ces jeunes, ces interruptions seront temporaires alors que pour le reste elles semblent plus définitives. C’est dans le but de comprendre ce qui différencie les jeunes qui retournent en scolarisation de ceux qui n’y retournent pas qu’a été effectuée la revue de littérature ayant mené à l’élaboration des objectifs de cette recherche: décrire la prévalence des barrières à l’apprentissage selon la perspective de Cross (1981) pour la population des JAQ ayant interrompu leur formation initiale et tenter d’en modéliser l’influence sur les probabilités de retour aux études. Ainsi, afin d’atteindre ces objectifs, un devis de recherche quantitatif exploitant les données de l’EJET a été élaboré dans le but de suivre l’évolution du statut d’interruption de 175 JAQ de la cohorte A de l’enquête en fonction des facteurs liés aux barrières à l’apprentissage de Cross (1981). Les résultats du croisement des variables indépendantes avec la variable dépendante ont permis de confirmer l’existence et l’intensité des liens pressentis et d’apprécier la répartition des effectifs en fonction du statut de retour. Il ressort des résultats de la régression logistique que toutes les variables indépendantes impliquées permettent d’améliorer significativement l’estimation des risques de retour à la suite dune interruption. Par ailleurs, la régression logistique a permis d’estimer la prépondérance de deux des trois barrières à l’apprentissage selon le modèle de Cross (1981) pour confirmer la tendance déjà observable au sein des recherches précédentes à l’effet que les facteurs situationnels offrent une plus grande part de variance expliquée que les facteurs dispositionnels lorsque vient le temps d’estimer les risques de retour chez les JAQ ayant interrompu leur formation initiale. De plus, cet exercice nous a également permis d’obtenir une certaine mesure des proportions de la prépondérance de ces deux barrières sur les risques de retour, nous permettant ainsi de ne non seulement savoir quelle barrière s’avère avoir le plus de poids, mais également dans quelle proportion.
Résumé (anglais)
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Détails
Type | Mémoire de maîtrise |
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Auteur | Jean-François Rodrigue |
Année de pulication | 2015 |
Titre | Barrière au retour en scolarisation après une interruption sans diplôme: Retournants et non-retournants québécois |
Ville | Sherbrooke, QC |
Département | Faculté d'éducation |
Université | Université de Sherbrooke |
Langue de publication | Français |
- Jean-François Rodrigue
- Barrière au retour en scolarisation après une interruption sans diplôme: Retournants et non-retournants québécois
- Jean-François Rodrigue
- Université de Sherbrooke
- 2015
- Mémoire de maîtrise