Adolescent mental health following exposure to positive and harsh parenting in childhood
Auteurs: Mila Kingsbury, Ewa Sucha, Ian Manion, Stephen E. Gilman, et Ian Colman
Aperçu
Résumé (français)
Objectifs : La présente étude avait pour objet d’évaluer les associations longitudinales entre parentalité positive et sévère dans l’enfance, et les difficultés mentales et comportementales des adolescents. Méthodes : Les données ont été tirées de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) menée dans la population au Canada (données recueillies de 1994 à 2009, analysées en 2018). L’échantillon comprenait 9 882 adolescents de 12/13 ans. Les parents auto-déclaraient leur parentalité positive et sévère au moment où les enfants avaient 6/7, 8/9, et 10/11 ans. Les symptômes de dépression/anxiété, d’hyperactivité, d’agression physique, d’agression sociale, et d’idéation suicidaire ont été auto-déclarés par les adolescents à l’âge de 12/13 ans. La régression linéaire a servi à examiner les associations entre les comportements parentaux à chaque âge et les symptômes psychiatriques des adolescents, ajustées en fonction des symptômes de départ des enfants. Résultats : La parentalité sévère à 10/11 ans était associée à des symptômes élevés d’agression physique précoce à l’adolescence, d’agression sociale, et d’idéation suicidaire pour les garçons seulement, et pour tous les enfants en plus bas âge. Commençant à 8/9 ans, la discipline sévère était associée à des symptômes élevés de dépression/anxiété pour les garçons seulement. En général, la parentalité positive au début de l’enfance (6/7 ans) était protectrice contre la dépression/anxiété, l’agression physique, et l’agression sociale. Des différences significatives entre les sexes commençaient à se manifester à 8/9 ans, la parentalité positive étant associée à des symptômes plus élevés de dépression/anxiété pour les garçons seulement. La parentalité positive à 10/11 ans était associée à des symptômes accrus de dépression/anxiété, d’agression physique, d’agression sociale et d’idéation suicidaire chez les garçons, mais à des symptômes réduits d’agression physique, d’agression sociale et d’idéation suicidaire chez les filles. Conclusions : Les résultats suggèrent que l’effet de la parentalité positive et sévère peut dépendre de l’âge et du sexe, la parentalité sévère étant plus préjudiciable aux garçons à l’approche de l’adolescence.
Résumé (anglais)
Objectives: The purpose of the present study was to assess longitudinal associations between positive and harsh parenting in childhood and adolescent mental and behavioral difficulties. Methods: Data were drawn from Canada’s population-based National Longitudinal Survey of Children and Youth (data collected from 1994 to 2009, analyzed 2018). The sample included 9,882 adolescents aged 12/13 years old. Parents self-reported positive and harsh parenting when children were 6/7, 8/9, and 10/11 years old. Symptoms of depression/anxiety, hyperactivity, physical aggression, social aggression, and suicidal ideation were self-reported by adolescents at age 12/13. Linear regression was used to examine the associations between parenting behaviors at each age and adolescent psychiatric symptoms, adjusted for children’s baseline symptoms. Results: Harsh parenting at 10/11 was associated with elevated symptoms of early-adolescent physical aggression, social aggression, and suicidal ideation for boys only, and for all children at earlier ages. Beginning at age 8/9, harsh discipline was associated with elevated symptoms of depression/anxiety for boys only. Overall, positive parenting at age 6/7 was protective against depression/anxiety, physical aggression, and social aggression. Significant sex differences emerged beginning at age 8/9, with positive parenting associated with higher symptoms of depression/anxiety for boys only. Positive parenting at age 10/11 was associated with increased depression/anxiety, physical aggression, social aggression, and suicidal ideation among boys, but decreased symptoms of physical aggression, social aggression, and suicidal ideation among girls. Conclusions: Results suggest that the impact of positive and harsh parenting may depend on age and sex, with harsh parenting being more detrimental to boys as they approach adolescence.
Détails
Type | Article de journal |
---|---|
Auteur | Mila Kingsbury, Ewa Sucha, Ian Manion, Stephen E. Gilman, et Ian Colman |
Année de pulication | 2019 |
Titre | Adolescent mental health following exposure to positive and harsh parenting in childhood |
Volume | 65 |
Nom du Journal | Canadian Journal of Psychiatry |
Numéro | 6 |
Pages | 392-400 |
Langue de publication | Anglais |
- Mila Kingsbury
- Mila Kingsbury, Ewa Sucha, Ian Manion, Stephen E. Gilman, et Ian Colman
- Adolescent mental health following exposure to positive and harsh parenting in childhood
- Canadian Journal of Psychiatry
- 65
- 2019
- 6
- 392-400