Association Between Excess Sleep Duration and Risk of Stroke: A Population-Based Study
Auteurs: Joundi, Raed A., Patten, Scott B., Williams, Jeanna V.A., et Smith, Eric E.
Aperçu
Résumé (français)
On le sait, les excès de sommeil sont associés à un risque accru d’AVC. Cela dit, on n’est pas encore certains si un tel risque peut évoluer en fonction de l’âge et s’il demeure élevé lorsqu’on tient compte du risque concurrent de décès.
De 2000 à 2016, nous avons fait appel à neuf cycles de collecte de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes pour obtenir des données portant sur la durée de sommeil déclarée par des patients. Cela nous a permis de constituer une cohorte de sujets sans antécédent d’AVC, de maladie cardiaque ou de cancer. Nous avons ensuite établi un lien avec des dossiers hospitaliers pour déterminer les admissions ultérieures ou les visites aux urgences pour un AVC aigu, et ce, jusqu’au 31 décembre 2017. À noter que nous avons utilisé des modèles à risque proportionnel de Cox afin de déterminer l’association entre la durée du sommeil et le risque d’AVC. À cet égard, nous avons évalué les modifications du risque en lien avec l’âge et le sexe et avons ajusté les facteurs démographiques, vasculaires et sociaux. Enfin, nous avons obtenu l’incidence cumulative de l’AVC en tenant compte du risque concurrent de décès.
Notre cohorte a compté 82 790 personnes répondant à nos critères d’inclusion et ayant signalé elles-mêmes la durée de leur sommeil. Au total, 1705 cas d’AVC ont été signalés lors d’un suivi. Une association entre une durée prolongée de sommeil (?10 heures) et un risque d’AVC a été notée chez des personnes âgées de moins de 70 ans (rapport de risque entièrement ajusté = 2,29 ; IC 95 % 1,04–5,06) mais non pas chez celles âgées de 70 ans ou plus, une telle association s’étant avérée similaire même en tenant compte du risque concurrent de décès.
Une durée de sommeil prolongée (?10 heures) est donc associée à un risque accru d’AVC chez les personnes âgées de moins de 70 ans. Ces résultats vont dans le sens des recommandations actuelles qui préconisent de 7 à 9 heures de sommeil par nuit. Chose certaine, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour élucider la relation qui existe entre le sommeil et les maladies cérébrovasculaires.
Résumé (anglais)
Methods: We used nine years of the Canadian Community Health Survey between 2000 to 2016 to obtain self-reported sleep duration and created a cohort of individuals without prior stroke, heart disease, or cancer. We linked to hospital records to determine subsequent admissions or emergency department visits for acute stroke until December 31, 2017. We used Cox proportional hazard models to determine the association between sleep duration and risk of stroke, assessing for modification by age and sex and adjusting for demographic, vascular, and social factors. We obtained cumulative incidence of stroke accounting for the competing risk of death.
Détails
Type | Livre |
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Auteur | Joundi, Raed A., Patten, Scott B., Williams, Jeanna V.A., et Smith, Eric E. |
Année de pulication | 2021 |
Titre | Association Between Excess Sleep Duration and Risk of Stroke: A Population-Based Study |
Volume | 50 |
Nom du Journal | Canadian Journal of Neurological Sciences |
Numéro | 1 |
Pages | 17-22 |
DOI | 10.1917.cjn.2021.242 |
Langue de publication | Anglais |
- Joundi, Raed A.
- Joundi, Raed A., Patten, Scott B., Williams, Jeanna V.A., et Smith, Eric E.
- Association Between Excess Sleep Duration and Risk of Stroke: A Population-Based Study
- 2021
- 10.1917.cjn.2021.242