Urban neighborhood environments and adult affective health outcomes in Canada
Auteurs: Alexandra Blair
Aperçu
Résumé (français)
Le manque de recherche sur le rôle déterminant des quartiers urbains sur la santé mentale – surtout dans un contexte Canadien – a motivé notre étude des effets des environnements urbains sur la dépression et de la détresse au Canada. Le premier manuscrit de cette mémoire s’agit d’une revue systématique de la littérature qui vise à élucider les mécanismes par lesquels les quartiers influencent la santé mentale des adultes. Le second manuscrit, une deuxième revue systématique, vise à résumer les effets de la transformation des quartiers urbains sur le bien-être psychologique des résidents. Le troisième manuscrit teste l’hypothèse que le changement socioéconomique des quartiers urbain a des effets sur la santé mentale. Les deux revues ont identifié des textes dans des bases scientifiques en utilisant des critères de sélection reproductibles. Le troisième manuscrit suit 2745 participants de l’Enquête nationale sur la santé de la population du Canada, tous résidents de métropoles canadiennes. Le désavantage socioéconomique, l’instabilité, le désordre, et les liens sociaux des quartiers sont tous associés avec les symptômes dépressifs. Nous avons identifié les mécanismes par lesquels ces caractéristiques urbains influencent la santé mentale: 1) l’environnement physique et social des quartiers peuvent être causes de stress; 2) les quartiers peuvent promouvoir ou empêcher la formation de réseaux sociaux qui promeut le soutient interpersonnel; 3) les quartiers peuvent influencer le niveau personnel de résistance conte l’affectivité négative et le stress; et 4) le sentiment de contrôle – que ce soit social ou même politique – au niveau du quartier peut affecter la santé mentale. De plus, le changement au niveau du quartier peut aussi avoir un effet sur le bien-être psychologique. Nous avons observé qu’une amélioration de l’environnement social, ainsi qu’une dégénération des conditions économiques, ont tous les deux donné lieu à une augmentation des symptômes de détresse. La santé mentale est influencée par l’environnement de quartier. Pourtant, il reste des suivis à faire. L’utilisation de données longitudinales et l’analyse d’interventions communautaires seront indispensables pour déterminer les meilleures démarches à suivre pour promouvoir la santé mentale des résidents urbains. Il reste aussi à étudier le changement au niveau des quartiers à l’égard de la vulnérabilité sociale et économique.
Résumé (anglais)
The lack of policy-ready research into the modifiable pathways linking neighborhoods to mental health outcomes – specifically the effects of neighborhood change on mental health – prompted the writing of this manuscript-based thesis. The first manuscript aims to elucidate the causal pathways and mechanisms through which neighborhoods affect depression outcomes in adult populations. The second manuscript seeks to summarize the observed relationships between neighborhood change and adult residents’ psychological well-being. The third manuscript tests the hypothesis that neighborhood change may be related to psychological outcomes in Canada. The two systematic reviews identified literature in scientific databases using reproducible selection criteria. The original research study examines 2745 urban, community-dwelling adult participants from Canada’s National Population Health Survey (NPHS). Associations were analyzed using multivariate linear regressions, controlling for key demographic characteristics, and stratified by baseline deprivation exposure. Neighborhood socioeconomic disadvantage, instability, disorder, and social capital are associated with depressive symptoms. The proposed modifiable pathways linking these neighborhood characteristics and depression include: 1) the level of neighborhood-based stress that is placed on individuals; 2) the formation and strength of protective and supportive social networks; 3) the level of resiliency to negative affectivity and stress; 4) the perceptions of the aesthetic and form of residential space; and 5) the sense of control and agency in place of residence. These pathways represent potential areas for future research and intervention. Additionally, neighborhood change was observed to have a significant effect on psychological well-being. This observation was validated in the Canadian context using NPHS data. We found that both an improvement of social settings and a worsening of material settings were associated with worsening distress scores at follow-up. Further research requires a more systematic use of longitudinal design and a diversity of physical and social environmental measures. Interventions aimed at improving affective resiliency need to be tested. Future research would benefit from continued investigation of neighborhood change, especially with regards to social and economic vulnerability.
Détails
Type | Mémoire de maîtrise |
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Auteur | Alexandra Blair |
Année de pulication | 2014 |
Titre | Urban neighborhood environments and adult affective health outcomes in Canada |
Ville | Montréal, QC |
Département | Department of Psychiatry |
Université | McGill University |
Langue de publication | Anglais |
- Alexandra Blair
- Urban neighborhood environments and adult affective health outcomes in Canada
- Alexandra Blair
- McGill University
- 2014
- Mémoire de maîtrise