The epidemiology of chronic pain in Canadian men and women between 1994 and 2007: Longitudinal results of the National Population Health Survey
Auteurs: Michelle L. Reitsma, Joan E. Tranmer, Diane M. Buchanan, et Elizabeth G. VanDenKerkhof
Aperçu
Résumé (français)
BACKGROUND: The epidemiology of chronic pain is poorly understood due to a paucity of longitudinal studies limiting the ability to develop prevention strategies for a condition resistant to many current therapies. OBJECTIVES: To identify the incidence of and sociodemographic risk factors for chronic pain in Canadian women and men over a 12-year period. METHODS: Using data from the National Population Health Survey, individuals who developed chronic pain, defined as the presence of “usual pain” were identified. The cumulative incidence of chronic pain was calculated separately for men and women followed from 1994 to 2007. Biannual incidence and prevalence estimates of chronic pain were calculated during the same time period. Logistic regression analysis was used to examine predictors of chronic pain in men and women. RESULTS: The cumulative incidence over the 12-year period was 35.6% (women 39.0%; men 32.2%). Women had a higher biannual prevalence, but not incidence, of chronic pain compared with men. In women, being older, having lower education and being widowed, separated or divorced, increased the risk of chronic pain. There were no sociodemographic risk factors for chronic pain in men. CONCLUSION: Women had a higher prevalence – but not incidence – of chronic pain compared with men, indicative of longer duration of illness in women. Risk factors also differed according to sex, supporting current literature reporting potentially different mechanisms for men and women. A better understanding of risk factors is necessary to develop population-based preventive interventions. The former can only be achieved with population-based, longitudinal studies. // Historique: La compréhension de l’épidémiologie de la douleur chronique est limitée par le peu d’études cliniques, ce qui réduit la capacité d’élaborer des stratégies de prévention d’un problème qui résiste à de nombreux traitements. Objectifs: Déterminer l’incidence et les facteurs de risque sociodémographiques de la douleur chronique chez les Canadiennes et les Canadiens sur une période de 12 ans. Methodologie : À l’aide de données tirées de l’Enquête nationale sur la santé de la population, les chercheurs ont repéré les personnes qui se mettent à souffrir de douleur chronique, définie comme la présence d’une << douleur habituelle >>. Ils ont calculé l’incidence cumulative de douleur chronique séparément pour les hommes et pour les femmes, qui ont été suivis de 1994 à 2007. Ils ont calculé l’incidence semestrielle et les évaluations de prévalence de douleur chronique pendant la même période. L’analyse de régression logistique a permis d’examiner les prédicteurs de douleur chronique chez les hommes et chez les femmes. Resultats : L’incidence cumulative sur la période de 12 ans s’élevait à 35,6 % (femmes 39,0 %; hommes 32,2 %). Les femmes présentaient une plus forte prévalence semestrielle, mais pas une plus forte incidence de douleur chronique par rapport aux hommes. Chez les femmes, le fait d’être plus âgées, d’être moins scolariséeset d’être veuves, séparées ou divorcées accroissait le risque de douleur chronique. Il n’y avait pas de facteurs de risque sociodémographiques de douleur chronique chez les hommes. Conclusion : Les femmes avaient une plus forte prévalence, mais pas une plus forte incidence de douleur chronique par rapport aux hommes, ce qui est indicatif d’une durée plus longue chez les femmes. Les facteurs de risque différaient également selon le sexe, ce qui étaye les publications actuelles faisant état de mécanismes potentiellement différents chez les hommes et chez les femmes. Il faudra mieux comprendre les facteurs de risque pour élaborer des interventions préventives en population. On y parviendra seulement avec des études longitudinales en population.
Résumé (anglais)
BACKGROUND: The epidemiology of chronic pain is poorly understood due to a paucity of longitudinal studies limiting the ability to develop prevention strategies for a condition resistant to many current therapies. OBJECTIVES: To identify the incidence of and sociodemographic risk factors for chronic pain in Canadian women and men over a 12-year period. METHODS: Using data from the National Population Health Survey, individuals who developed chronic pain, defined as the presence of “usual pain” were identified. The cumulative incidence of chronic pain was calculated separately for men and women followed from 1994 to 2007. Biannual incidence and prevalence estimates of chronic pain were calculated during the same time period. Logistic regression analysis was used to examine predictors of chronic pain in men and women. RESULTS: The cumulative incidence over the 12-year period was 35.6% (women 39.0%; men 32.2%). Women had a higher biannual prevalence, but not incidence, of chronic pain compared with men. In women, being older, having lower education and being widowed, separated or divorced, increased the risk of chronic pain. There were no sociodemographic risk factors for chronic pain in men. CONCLUSION: Women had a higher prevalence – but not incidence – of chronic pain compared with men, indicative of longer duration of illness in women. Risk factors also differed according to sex, supporting current literature reporting potentially different mechanisms for men and women. A better understanding of risk factors is necessary to develop population-based preventive interventions. The former can only be achieved with population-based, longitudinal studies. // Historique: La compréhension de l’épidémiologie de la douleur chronique est limitée par le peu d’études cliniques, ce qui réduit la capacité d’élaborer des stratégies de prévention d’un problème qui résiste à de nombreux traitements. Objectifs: Déterminer l’incidence et les facteurs de risque sociodémographiques de la douleur chronique chez les Canadiennes et les Canadiens sur une période de 12 ans. Methodologie : À l’aide de données tirées de l’Enquête nationale sur la santé de la population, les chercheurs ont repéré les personnes qui se mettent à souffrir de douleur chronique, définie comme la présence d’une << douleur habituelle >>. Ils ont calculé l’incidence cumulative de douleur chronique séparément pour les hommes et pour les femmes, qui ont été suivis de 1994 à 2007. Ils ont calculé l’incidence semestrielle et les évaluations de prévalence de douleur chronique pendant la même période. L’analyse de régression logistique a permis d’examiner les prédicteurs de douleur chronique chez les hommes et chez les femmes. Resultats : L’incidence cumulative sur la période de 12 ans s’élevait à 35,6 % (femmes 39,0 %; hommes 32,2 %). Les femmes présentaient une plus forte prévalence semestrielle, mais pas une plus forte incidence de douleur chronique par rapport aux hommes. Chez les femmes, le fait d’être plus âgées, d’être moins scolariséeset d’être veuves, séparées ou divorcées accroissait le risque de douleur chronique. Il n’y avait pas de facteurs de risque sociodémographiques de douleur chronique chez les hommes. Conclusion : Les femmes avaient une plus forte prévalence, mais pas une plus forte incidence de douleur chronique par rapport aux hommes, ce qui est indicatif d’une durée plus longue chez les femmes. Les facteurs de risque différaient également selon le sexe, ce qui étaye les publications actuelles faisant état de mécanismes potentiellement différents chez les hommes et chez les femmes. Il faudra mieux comprendre les facteurs de risque pour élaborer des interventions préventives en population. On y parviendra seulement avec des études longitudinales en population.
Détails
Type | Article de journal |
---|---|
Auteur | Michelle L. Reitsma, Joan E. Tranmer, Diane M. Buchanan, et Elizabeth G. VanDenKerkhof |
Année de pulication | 2012 |
Titre | The epidemiology of chronic pain in Canadian men and women between 1994 and 2007: Longitudinal results of the National Population Health Survey |
Volume | 17 |
Nom du Journal | Pain Research and Management |
Numéro | 3 |
Pages | 166-172 |
Langue de publication | Anglais |
- Michelle L. Reitsma
- Michelle L. Reitsma, Joan E. Tranmer, Diane M. Buchanan, et Elizabeth G. VanDenKerkhof
- The epidemiology of chronic pain in Canadian men and women between 1994 and 2007: Longitudinal results of the National Population Health Survey
- Pain Research and Management
- 17
- 2012
- 3
- 166-172