Overview

Abstract (English)

Since the 1990s, enrolment in postgraduate programs has increased significantly in Canada. In more recent years, this has led to concerns regarding overproduction and the labour market outcomes of those with postgraduate education. Women have played an important role in this growth, but questions remain as to whether women’s progress into the highest levels of education has helped ameliorate their wage disadvantage relative to men. Using the 2011 National Household Survey, this study finds large wage premiums for completing master’s and doctoral degrees for both men and women, especially in younger cohorts; however, there are important differences by field of study. The gender wage gap is smaller for women with master’s degrees than for those with bachelor or doctoral degrees. Occupational differences account for more of the gender wage gap than field of study, suggesting that after degree completion, university-educated women sort into occupations that are lower paid than their male counterparts’.

Abstract (French)

Depuis les années 90, les inscriptions aux programmes de deuxième et de troisième cycles universitaires ont augmenté de façon importante au Canada. Récemment, des inquiétudes ont été exprimées quant à la surproduction de diplômés et à ses conséquences sur le marché du travail. Bien que les femmes aient occupé un rôle important dans l’augmentation de ces inscriptions, il est encore impossible de savoir si l’avancement de celles-ci vers les niveaux académiques les plus élevés a contribué à l’amélioration de leurs conditions salariales, par rapport à celles des hommes. À l’aide de l’Enquête nationale auprès des ménages 2011, la présente étude conclut que les salaires des femmes, tout comme ceux des hommes, sont bonifiés après l’obtention d’une maîtrise ou d’un doctorat, surtout chez les cohortes plus jeunes. Par contre, d’importantes variations existent en fonction du domaine d’étude. Pour les femmes possédant une maîtrise, l’écart salarial entre sexes est moindre que pour les femmes possédant un baccalauréat ou un doctorat. L’écart salarial est davantage dû aux variantes sur le plan professionnel que celles des domaines d’étude, postulant donc qu’après avoir obtenu un diplôme universitaire, les femmes se lancent vers des professions moins rémunérées que ne le sont celles de leurs homologues masculins.