Le vendredi 3 octobre 2025, le Bureau du conseiller scientifique en chef (BCSC) a publié un nouveau cadre de gouvernance des données scientifiques au Canada, soulignant l’importance des données comme actif national de grande valeur. Vers un cadre national de gouvernance des données scientifiques présente des recommandations visant à renforcer la gouvernance des données scientifiques afin d’améliorer les résultats de recherche et les retombées pour la population canadienne.
Natalie Harrower, directrice générale du Réseau canadien des Centres de données de recherche (RCCDR), faisait partie du groupe expert ayant contribué à l’élaboration du cadre au sein du comité consultatif de la Dre Mona Nemer, conseillère scientifique en chef du Canada. La participation de la Dre Harrower illustre l’engagement du RCCDR à soutenir l’accès des chercheuses et chercheurs à des sources de données riches, permettant des analyses fondées sur des preuves afin d’éclairer le développement de politiques et de programmes. Le RCCDR appuie également la mise en œuvre des principes FAIR (Faciles à trouver, Accessibles, Interopérables et Réutilisables), en cohérence avec les principes CARE (bénéfice Collectif, Autorité de contrôle, Responsabilité, Éthique), qui orientent une gestion éthique et efficace des données et favorisent la confiance du public envers la science. Ces principes sont au cœur du nouveau cadre.
Le rapport répond au besoin croissant d’une gouvernance solide des données dans un contexte de numérisation rapide et d’essor de l’intelligence artificielle. Il formule des recommandations pour rendre les données scientifiques du Canada plus accessibles, interopérables et durables, notamment par la promotion d’infrastructures partagées et d’approches de gouvernance harmonisées. Il met également en lumière la valeur véritable des données scientifiques, qui réside non seulement dans leur collecte initiale, mais aussi dans leur réutilisation — moteur d’innovation, de percées interdisciplinaires et de politiques fondées sur des données probantes.
Le cadre propose des orientations adaptées aux décisionnaires, à la communauté de recherche, ainsi qu’au grand public, démontrant comment une gouvernance responsable des données peut maximiser le rendement des investissements publics en recherche, tout en permettant aux chercheuses et chercheurs de se concentrer sur leurs travaux et leurs retombées, en sachant que leurs données sont bien protégées et gérées. Les données scientifiques constituent un actif essentiel à la découverte de solutions à des enjeux, grands ou petits, qui touchent la vie des Canadiennes et Canadiens — qu’il s’agisse d’améliorer la prestation d’un service social dans une communauté donnée ou de lutter contre les changements climatiques.
Le cadre propose des orientations adaptées aux décisionnaires, à la communauté de recherche et au grand public, montrant comment une gouvernance responsable des données peut maximiser le rendement des investissements publics en recherche. Elle permet aussi aux chercheuses et chercheurs de se concentrer sur leurs travaux et leur impact, en sachant que les données sont bien protégées et gérées. Les données scientifiques constituent un actif essentiel pour découvrir des solutions aux enjeux, grands ou petits, qui touchent la vie des Canadiennes et Canadiens — qu’il s’agisse d’améliorer la prestation d’un service social dans une communauté donnée ou de lutter contre les changements climatiques.
« Le fait que ce rapport reconnaisse les données comme un actif national et propose un cadre visant à aligner la gouvernance et les pratiques sur cette même reconnaissance constitue une contribution clé à notre réflexion sur les liens entre les données, l’entreprise scientifique et l’amélioration de la vie quotidienne. », a déclaré la Dre Harrower. « Les actifs nationaux nécessitent des engagements et une coordination à l’échelle nationale, et si elles sont suivies, les recommandations de ce rapport aideront le Canada à aller dans la bonne direction. »
Les efforts du RCCDR pour appuyer une approche nationale de la gouvernance des données scientifiques et de recherche s’inscrivent dans la continuité d’initiatives visant à renforcer la pérennité des infrastructures nationales de recherche dans tous les domaines et disciplines. « Dans un contexte où l’intelligence artificielle et la valorisation des données prennent une place centrale, la gouvernance, la gestion et la conservation des données deviennent des enjeux communs à toutes les disciplines, même si chacune présente ses propres exigences. « Soutenir la recherche signifie donc soutenir les infrastructures qui la rendent possible, ce qui suppose d’aborder le cycle de vie des données de façon solide, cohérente et conforme aux meilleures pratiques », a précisé la Dre Harrower.
Le rapport complet du comité consultatif, qui contiendra des recommandations et des stratégies de mise en œuvre détaillées, devrait être publié plus tard cet automne.
Balado : Un épisode enregistré lors du colloque du 25e anniversaire du RCCDR, consacré aux infrastructures de recherche, à l’innovation et au rôle central des données, avec la participation de la Dre Nemer, est disponible ici en anglais :
Pour en savoir plus sur la position stratégique du RCCDR dans l’écosystème de la recherche, consultez le Plan stratégique 2024-2029 du RCCDR (en français ou en anglais).
Pour plus d’information sur les travaux du Bureau de la conseillère scientifique en chef en matière de science ouverte : https://science.gc.ca/site/science/fr/bureau-conseillere-scientifique-chef/science-ouverte
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